Bardella n’est plus favorable à un départ du commandement intégré de l’OTAN en 2027 « si la guerre continue »

Bardella n’est plus favorable à un départ du commandement intégré de l’OTAN en 2027 « si la guerre continue »
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Par John Timsit

Publié
il y a 56 minutes,

Mise à jour il y a 16 minutes

Le président du RN Jordan Bardella s’est invité jeudi soir à Politico.
Capture d’écran / Politique

Invité jeudi soir de l’émission « PlayBook Paris Election » de Politico, le président du Rassemblement national a rappelé que « le programme » que son parti « a toujours défendu ne prenait pas en compte » le conflit russo-ukrainien.

Changement de cap au Rassemblement national. Dans son programme présidentiel 2022, Marine Le Pen espérait, si elle était élue à la fonction suprême, que la France passerait au niveau militaire “la mesure de ses responsabilités et opte pour une politique mains libres”. “Cela suppose que la France se retire du commandement intégré de l’OTAN”» a exhorté le prétendant nationaliste.

Mais la stagnation de la guerre en Ukraine depuis deux ans a eu des conséquences néfastes sur la position historique du parti de la flamme. Qui, confronté à la nouvelle donne géopolitique, ne cesse de devoir ajuster ses anciennes propositions. Invité jeudi soir de l’émission « PlayBook Paris Election » de Politico, dans le cadre de la campagne européenne, le président du Rassemblement national a opéré un léger virage. Loin d’être anodin dans la stratégie de banalisation du RN.

Dans l’hypothèse où le parti arriverait au pouvoir en 2027, la France quitterait-elle le commandement militaire intégré de l’Alliance atlantique – organe qu’elle avait reconquis en 2008 sous la présidence Sarkozy ? « Si la guerre continue, non » a répondu l’eurodéputé RN. Pour Jordan Bardella, “le programme qui (son côté) toujours défendu n’a pas tenu compte de la guerre” qui fait rage à l’est de l’Europe.

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L’élection « possible et probable » de Trump

Afin de mieux s’institutionnaliser sur la scène internationale, le jeune manager de 28 ans n’entend pas « changer les traités en temps de guerre ». « Quel sera l’avenir de l’OTAN ? Nous n’avons pas la réponse. Celui qui l’a est très certainement de l’autre côté de l’Atlantique.a fait valoir le leader nationaliste en référence à l’élection présidentielle américaine qui aura lieu en novembre 2024.

« Ce que les États-Unis décideront ou non » pourrait ainsi être bouleversée par “l’élection probable et possible de Donald Trump” face à l’actuel locataire de la Maison Blanche Joe Biden. Le candidat républicain ayant menacé de ne plus protéger les pays membres de l’Otan, voire d’inciter la Russie à les attaquer, si ces derniers ne payaient pas leur dû aux Etats-Unis, le patron du RN prend ses distances avec le milliardaire. «Mon cœur était davantage avec Trump» mais “tel qu’il est”, son élection ne serait pas “pas nécessairement” C’est une bonne chose pour les intérêts français, estime le parlementaire européen, notamment sur les exportations de produits vitivinicoles français. Avant d’exprimer officiellement son choix, Jordan Bardella compte s’appuyer sur les programmes des deux prétendants.

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