M. Jarov a été battu et menacé de violences sexuelles par la police, selon un témoin de la scène cité par cette organisation.
“Ils m’ont frappé avec leurs pieds, m’ont mis un pied sur la tête, m’ont tordu les doigts, se sont moqués de moi quand j’essayais de me relever”, a déclaré M. Jarov, cité par son média RusNews. Il a déclaré qu’il souffrait d’un traumatisme crânien, d’écorchures, de doigts luxés et d’entorses.
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Selon lui, ces violences ont été provoquées par un tournage réalisé à proximité du domicile d’une autre journaliste, Antonina Favorskaïa de SOTAvision, qui a été arrêtée mercredi soir immédiatement après avoir été libérée après 10 jours de détention administrative pour désobéissance à la police.
L’appartement de cette journaliste a été perquisitionné mercredi soir, tout comme celui de ses parents, a indiqué son avocat Mikhaïl Birioukov, cité par SOTAvision.
Deux autres journalistes, Alexandra Astakhova et Anastassia Moussatova, venues rencontrer leur confrère après sa sortie de détention, ont également été arrêtées et emmenées pour être interrogées par les enquêteurs, selon la même Source.
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Selon le site d’information Mediazona, spécialisé dans le suivi des dossiers judiciaires, le dossier contre Mme Favorskaya est lié aux activités du mouvement de l’opposant Alexeï Navalny, décédé en prison en février. Ses organisations sont classées « extrémistes » par la justice russe.
