Louis Margot compte plus de 70 000 followers

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Le navigateur Louis Margot compte plus de 70 000 followers

Publié aujourd’hui à 9h36

Depuis qu’il a récemment traversé l’Atlantique à la rame en 77 jours, Louis Margot (32 ans) n’est plus tout à fait le même. L’aventurier vaudois n’est plus considéré uniquement comme l’homme à l’origine du projet Human Impulse qu’il a initié : faire le tour du monde en utilisant uniquement la force musculaire en trois ans. Il est devenu celui qui, concrètement, fait en sorte que cela se réalise. Ce qui change fondamentalement la façon dont il est perçu. Du fait de son nouveau statut, il doit aussi apprendre à gérer une notoriété croissante qui dépasse les frontières suisses, comme le démontre notamment sa récente apparition au journal télévisé de France 2 et plusieurs reportages en Belgique.

Plus d’abonnés que LS

Diffusées depuis le milieu de l’océan grâce à une antenne satellite, ses capsules vidéo où l’on le voit raconter ses aventures sur les réseaux sociaux ont également fait exploser son compte Instagram. Désormais suivi par plus de 70 000 followers, le galérien de Colombier-sur-Morges dépasse largement les comptes respectifs de Lausanne-Sport (42 000), Yverdon (30 000) ou encore SLO (12′). 000), les trois clubs de Super League vaudoise. Cela s’explique autant par un besoin d’évasion que par la touchante sincérité de l’homme.

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« C’est la magie des réseaux sociaux », observe-t-il lorsqu’on le lui fait remarquer. Quand je suis parti, j’avais à peine quelques centaines d’abonnés. Ma petite communauté était alors à 95% suisse. Maintenant qu’elle a grandi, on me suit dans toute la francophonie, et même au-delà. Mais je ne vais pas m’inventer un rôle ni me reconvertir en influenceur moralisateur. Je veux juste être moi-même, tel que je suis.

Alors qu’il s’apprête à reprendre la mer, Louis Margot a profité de son escale en Martinique pour effectuer quelques réparations sur son bateau, notamment concernant l’étanchéité des caissons et l’antifouling. Un système de ventilation a été ajouté et la nourriture réapprovisionnée. « J’ai aussi eu un problème avec mon safran que j’ai pu réparer. »

Plus long mais moins risqué

Contrairement au projet initial qui prévoyait de ramer vers Limón, au Costa Rica, il modifie sa route en choisissant de mettre le cap sur Santa Marta, une ville de 420 000 habitants au nord de la Colombie – « il devrait y avoir pour 25 jours de navigation à travers la mer des Caraïbes ». . Il poursuivra ensuite à vélo jusqu’à Lima, au Pérou, en longeant tout l’Equateur, un périple de 4 000 km utilisant ses mollets.

Privilégier l’option de descendre vers l’Amérique du Sud plutôt que de remonter jusqu’en Californie (Monterrey) s’explique par la volonté compréhensible d’éviter les cyclones lors de sa future traversée du Pacifique. « En passant par le sud, c’est plus long mais plus sûr car il n’y a normalement pas d’ouragans pendant cette période. Reste que l’idée même d’affronter le Pacifique fait peur, notamment les 7 000 km jusqu’aux Marquises. Moins de 10 personnes sur Terre l’ont fait en ramant.

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Retardé dans ses préparatifs après avoir contracté la dengue, dont les symptômes (fièvre, fatigue, violents maux de tête) l’ont cloué au lit pendant plusieurs jours, Louis Margot a hâte de larguer les amarres pour se retrouver confronté à lui-même. « Je suis ravi de repartir pour échapper à la réalité du monde qui nous opprime parfois. D’une certaine manière, je suis plus serein sur mon bateau. Il en a même tiré une philosophie qu’il s’efforce d’appliquer au quotidien : « Sur l’océan, c’est un stress naturel de survie. Sur terre, nous nous imposons des délais, des ambitions qui ne sont souvent pas conformes à notre propre nature. On veut tout faire vite, voire trop vite, au détriment du sentiment de savoir pourquoi on fait les choses.»

Après avoir quitté Morges le 3 septembre pour « avaler » une première étape de 2.300 km en gravel bike jusqu’à Portimão, au Portugal, le Vaudois a dépassé les 210 jours d’effort. Il est cependant loin d’en avoir fini avec ses travaux d’Hercule – ou de Margot. Après avoir conquis le Pacifique Sud (traversée Pérou-Bali via la Polynésie, puis les îles Cook, Samoa et Fidji), il lui faudra encore parcourir quelque 17 000 km à vélo pour regagner les rives de son lac Léman natal, qu’il espère retrouver en Juin 2026. On ne peut qu’applaudir sinon envier sa ténacité et son courage, qui revient aussi, pour beaucoup d’entre nous, à voyager par procuration.

Nicolas Jacquier a été journaliste à l’agence Sport-Center de 2018 jusqu’en 2023, date à laquelle il a pris sa retraite. Il couvre principalement le football, qu’il suit depuis sa formation au quotidien genevois Le Courrier. Après six ans au journal La Suisse, il rejoint la rubrique sportive du Matin en 1996.Plus d’informations

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