La famine comme arme de guerre

La famine comme arme de guerre
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gAza est le théâtre d’une tragédie qui défie toute logique humanitaire. Dans cette bande de terre étranglée, les cris des victimes se mêlent au vacarme des bombardements, créant une atmosphère de désespoir qui résonne dans le monde entier. La situation actuelle dépasse l’entendement : Gaza est devenue un véritable cimetière à ciel ouvert, où reposent les espoirs brisés de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants. Une réalité poignante que même les plus grands principes du droit humanitaire ne peuvent ignorer, comme l’a justement dénoncé lundi Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne.

« Avant la guerre, Gaza était la plus grande prison à ciel ouvert. Aujourd’hui, c’est le plus grand cimetière à ciel ouvert pour des dizaines de milliers de personnes, mais aussi pour bon nombre des principes les plus importants du droit humanitaire », a-t-il déclaré en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE. La violence meurtrière de l’armée israélienne est Source de désolation, transformant chaque rue, chaque maison en un tombeau silencieux. L’un des derniers actes de cruauté commis par l’armée israélienne est l’opération lancée lundi sur le plus grand hôpital de la bande de Gaza, al-Chifa, symbole de la fragilité de la vie dans cette région tourmentée.

Des milliers de civils, déjà éprouvés par des mois de souffrance, y sont réfugiés, piégés, leur sort entre les mains d’une force militaire implacable. Cela signifie que dans cette spirale de violence et de désespoir, Israël ne semble pas s’imposer de limites morales. Les hôpitaux deviennent ainsi des cibles légitimes dans sa croisade meurtrière contre le Hamas. Dans le même temps, les déclarations du Premier ministre Benjamin Netanyahu sonnent comme de sinistres présages, notamment l’annonce d’une offensive imminente à Rafah, où plus de 1,5 million de Palestiniens sont pris au piège de la terreur et de la violence. ‘incertitude.

« Aucune pression internationale ne nous empêchera d’atteindre tous les objectifs de notre guerre (…). Nous agirons à Rafah, il faudra quelques semaines, mais cela arrivera », a-t-il laissé entendre dimanche, malgré les appels à la désescalade lancés par la communauté internationale. Situation humanitaire désastreuse Face à cette escalade de la violence, les initiatives internationales se multiplient, mais peinent à trouver un écho dans le fracas des armes. Les pourparlers en faveur d’une trêve semblent voués à l’échec, laissant les habitants de Gaza à leur sort. Dans le même temps, la situation humanitaire se détériore à un rythme alarmant. Plus de 1,1 million de Gazaouis, déjà meurtris par le chaos de la guerre, sont confrontés à « une situation de faim catastrophique », proche de la famine, prévient l’ONU.

Comme le dénonce Borrell, « cette famine est utilisée comme une arme de guerre » par Israël, qui bloque délibérément l’entrée de la nourriture et de l’aide humanitaire, en violation flagrante du droit international. Pour l’ONU, « l’ampleur des restrictions imposées par Israël à l’entrée de l’aide à Gaza, ainsi que la manière dont il continue de mener les hostilités, peuvent équivaloir à l’utilisation de la famine comme méthode de guerre, ce qui constitue une menace ». crime de guerre.

L’ONG Oxfam n’a pas hésité à dénoncer cette stratégie cruelle et inhumaine, qui condamne des innocents à une mort lente. Des décès qui viendront s’ajouter à un bilan déjà très lourd. En effet, à Gaza, près de 32 000 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Date à laquelle la Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël où près de 500 000 Israéliens vivent dans des colonies jugées illégales par le droit international, est également devenue la théâtre d’opérations militaires régulières et d’exactions de toutes sortes de colons à l’égard des Palestiniens.

Selon l’Autorité palestinienne, plus de 430 Palestiniens y ont été tués par les tirs de l’armée ou des colons israéliens. Combien de vies faudra-t-il encore sacrifier avant que la conscience collective ne s’éveille et mette fin à ces atrocités orchestrées par une armée israélienne qui a perdu toute l’humanité ? Aujourd’hui, les négociations politiques sont bloquées, les appels à la raison restent lettre morte et les postures de la communauté internationale n’ont que peu d’effet. Pendant ce temps, Israël continue d’agir en toute impunité. Et les Gazaouis meurent.

 
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