Luis Monténégro nommé Premier ministre du Portugal

Luis Monténégro nommé Premier ministre du Portugal
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Par Le Figaro avec l’AFP

Publié
il y a 9 heures,

Mise à jour il y a 3 heures

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Le leader de droite modérée Luis Monténégro a été nommé Premier ministre du Portugal dans la nuit du jeudi 21 mars mais, en raison de sa victoire serrée aux élections législatives du 10 mars, il devra former un gouvernement minoritaire et composer avec une extrême droite en de nets progrès. Cet avocat de formation et parlementaire aguerri de 51 ans succédera au socialiste Antonio Costa, au pouvoir depuis fin 2015.

Le candidat de l’Alliance démocratique (AD) présentera mercredi prochain la composition de son gouvernement, qui devrait prendre ses fonctions le 2 avril, a-t-il déclaré ensuite à la presse dans une brève déclaration. d’une rencontre avec le Président de la République, le conservateur Marcelo Rebelo de Sousa. Cette rencontre a marqué la fin des consultations que le chef de l’Etat devait mener avec les partis politiques représentés au Parlement avant d’inviter le vainqueur des élections à former le nouveau gouvernement.

« Une majorité relative »

Selon les résultats complets annoncés au même moment, qui ont permis d’attribuer les quatre sièges dans les circonscriptions étrangères, l’AD a remporté les élections avec une très faible marge sur le Parti socialiste (PS). Le parti de Luis Monténégro a obtenu 28,8% des suffrages et 80 députés sur un total de 230. Il restera donc loin du seuil de 116 élus, synonyme de majorité absolue, mais sa tête de liste s’était déjà dite prête. former un gouvernement minoritaire. « C’est une majorité relative. (…) C’est sur la base de cette majorité que, si le Président de la République le souhaite, nous présenterons notre gouvernement »a-t-il souligné mercredi en fin de journée, après une première audience avec le président.

Surpris par la démission du Premier ministre sortant Antonio Costa, qui n’a pas brigué un nouveau mandat après avoir été cité dans une enquête pour trafic d’influence, le PS termine deuxième avec 28% des voix et 78 sièges. Le parti d’extrême droite Chega (Assez) a pour sa part clairement renforcé son statut de troisième force politique du pays, passant de 12 à 50 députés, avec un score de 18,1 %.

 
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