La commission des Affaires sociales examine demain matin, mercredi 22 janvier, en deuxième lecture, le projet de loi « visant à améliorer le gestion des soins et appareils spécifique au traitement de le cancer, c’est toi par l’assurance maladie ». Ce texte, soumis par le députés communistes en avril 2024, avait été adopté par l’Assemblée nationale à l’unanimité, en première lecture, le 30 mai 2024, quelques jours avant la dissolution prononcée par le Président de la République.
Depuis, le projet de loi a perdu son rapporteur, puisque le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, n’a pas été réélu député lors des élections législatives anticipées de l’été dernier. C’est donc un autre élu communiste, Yannick Monnet (Gauche Démocrate et Républicaine)qui sera chargé de porter le texte. En attendant, le sénateurs a également adopté le projet de loi à l’unanimité le 30 octobre 2024, tout en le modifiant substantiellement.
Coût des « dépenses personnelles » pour les patients
Selon Santé publique France, 61 000 femmes sont diagnostiquées de cancer du sein chaque année et cette maladie est responsable de 12 000 décès par an. “Parmi les femmes de moins de 40 ans atteintes d’un cancer du sein, plus de la moitié (52%) (…) s’inquiètent pour leur budget“indique l’exposé des motifs du projet de loi.
Ce fardeau financier entraînerait “rester dépendant de l’accès à certains professionnels ou à des soins improprement appelés « confort », mais en réalité essentiels“. Dans un premier temps, le texte proposait donc d’exonérer les patientes atteintes d’un cancer du sein des cotisations forfaitaires, des franchises médicales et des forfaits hospitaliers. Il a également proposé de prendre entièrement en charge tous les soins et arrangements, “y compris les soins de soutien et les prothèses« .
Un système recentré par les sénateurs
Mais les sénateurs ont choisi de restreindre l’appareilplanification “un soutien complet pour honoraires jugés spécifiques au cancer du sein», comme le tatouage médical de l’aréole et du mamelon, le renouvellement des prothèses mammaires, ou encore l’achat de sous-vêtements adaptés au port d’une prothèse mammaire amovible.
-L’objectif étant de respecter les principe constitutionnel d’égalitéafin de ne pas permettre, par exemple, le remboursement intégral des perruques uniquement pour les patientes atteintes d’un cancer du sein, alors que les patientes atteintes d’autres cancers n’en bénéficieraient pas. De même, l’exonération du paiement des franchises médicales et des cotisations forfaitaires dues aux consultations a été supprimée du texte par les sénateurs.
Les accessoires, crèmes et cosmétiques pourraient toutefois être couverts dans le cadre d’un forfait spécifique. De plus, certains soins de support comme l’activité physique adaptée, le suivi nutritionnel ou encore le suivi psychologique pourraient «faire l’objet d’un accompagnement renforcé» dans le cadre d’un forfait dont le montant reste à définir.
Après son examen en commission ce mercredi 22 janvier, le projet de loi sera à l’ordre du jour de l’hémicycle mardi prochain28 janvier.