L’ARS a présenté ce lundi les résultats des enquêtes épidémiologiques et environnementales menées depuis la découverte d’un cas de choléra ce samedi à Mayotte. Il s’agit d’un patient arrivé par avion du continent africain. À ce stade, « aucun signal d’alarme » n’a été détecté concernant une éventuelle transmission de la maladie.
Le choléra est de retour à Mayotte. Après 214 cas détectés dans le département entre le 18 mars et le 2 juillet 2024, un premier patient a été pris en charge au CHM ce samedi 18 janvier, quelques heures après son arrivée en avion à Mayotte en provenance du continent africain. Une enquête épidémiologique ainsi qu’une enquête environnementale sur son lieu de résidence ont été organisées pour identifier une éventuelle propagation de la maladie.
“A ce jour, nous sommes dans la situation d’un cas importé, sans circulation active sur le territoire mahorais.», précise ce lundi Sébastien Delescluse, le directeur par intérim de l’ARS, évoquant un « une analyse des risques rassurante.« Le patient est isolé au CHM, le circuit de soins spécifique à ces cas de choléra a été réactif. Les véhicules sont déjà équipés pour réagir si un éventuel nouveau cas est détecté »pour désinfecter les logements, rechercher les cas contacts et commencer les traitements et la vaccination.“
Pour l’instant, la découverte d’un cas importé ne justifie pas une vaccination généralisée de la population. “Nous avons la vaccination préventive pour les personnes en première ligne comme les soignants, puis la vaccination réactive pour les cas contacts, les personnes du foyer qui ont été à proximité immédiate.», poursuit le réalisateur. “Il n’y a aucune difficulté pour le moment à stocker les vaccins.« Plusieurs centaines de vaccins sont disponibles sur l’île et 10 000 doses ont été prépositionnées à La Réunion, comme l’a annoncé l’ancienne ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq.
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©Mayotte 1ère
Les contrôles sanitaires à la frontière ont été inversés avec des mesures de prévention pour les passagers. Interrogé sur le risque que font peser les arrivées régulières de kwassas en provenance des Comores sur les côtes mahoraises, le préfet écarte : «L’OMS, qui est l’organisme de surveillance de l’évolution de l’épidémie, n’a enregistré aucun cas de choléra aux Comores..»
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Comme lors de la première épidémie de choléra, les autorités réitèrent les consignes de prévention : contactez le 15 si vous avez la diarrhée et si vous avez voyagé dans une zone où le choléra circule activement. Pour éviter de contracter la maladie, vous devez vous laver les mains régulièrement et boire de l’eau propre. Une recommandation facile à suivre, lorsqu’on a un accès régulier à l’eau courante. Face aux importants dégâts provoqués par le cyclone Chido, plusieurs acteurs de santé publique, comme l’agence Santé Publique France, ont alerté sur le risque de développer des maladies d’origine hydrique.
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