L’information est à prendre avec des pincettes avant de généraliser, mais le résultat est là : une femme d’une soixantaine d’années serait en rémission du VIH suite à une greffe osseuse. Les hôpitaux publics de Marseille le confirment prudemment : « Nous pouvons déjà parler de rémission de l’infection par le VIH et d’un cas potentiel de guérison » sur une patiente suivie à l’hôpital Sainte-Marguerite. Elle a reçu un diagnostic de VIH en 1999.
Ses traitements antirétroviraux avaient réussi à réduire sa charge virale “indétectable” dix ans plus tard, ce n’était pas un remède. En 2020, le patient développe une leucémie myéloïde aiguë : un cancer touchant les cellules du sang et de la moelle osseuse.
C’est une greffe de moelle osseuse qui permettra de guérir le patient. Le donneur possède une caractéristique génétique rare, une mutation affectant un gène, l’empêchant de contracter le VIH. Depuis, le virus n’est plus détecté dans son organisme. C’est le huitième cas au monde : un espoir pour la recherche.
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