une étude révèle un faible risque respiratoire après la vaccination

Une étude récente soutenue par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) révèle que les bébés prématurés hospitalisés présentent un risque accru d’apnée (pauses respiratoires) après leurs vaccinations de routine à deux mois. Bien que ces épisodes soient plus fréquents, les chercheurs soulignent qu’ils restent inoffensifs lorsqu’ils sont pris en charge sous contrôle médical.

Une augmentation temporaire du risque d’apnée

L’étude, publiée dans JAMA Pédiatrieanalysé les cas de plus de 200 prématurés nés avant 33 semaines. Les résultats montrent que les bébés vaccinés sont 2,7 fois plus susceptibles de souffrir d’épisodes d’apnée que les bébés non vaccinés. Ces épisodes ont cependant été brefs, avec une durée moyenne de 28 secondes pour les vaccinés, contre 33 secondes pour les non vaccinés, une différence jugée insignifiante par les chercheurs.

Selon le Dr Rachel G. Greenberg, auteur principal de l’étude :

« Même si le risque d’apnée augmente temporairement après la vaccination, il reste bien inférieur à celui de maladies graves évitables par la vaccination, comme la coqueluche ou la pneumonie. »

Des résultats cohérents avec les études précédentes

Cette recherche confirme les données antérieures indiquant que les nourrissons prématurés, en particulier ceux déjà traités pour des épisodes d’apnée, peuvent connaître des pauses respiratoires après les vaccins. Les vaccins étudiés comprenaient une protection contre des maladies comme la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et la méningite.

Les nourrissons hospitalisés, souvent traités à la caféine pour prévenir l’apnée, pourraient bénéficier de cette thérapie pour réduire le stress respiratoire post-vaccination.

Les bébés prématurés, en raison de leur système immunitaire immature, sont particulièrement exposés au risque d’infections graves. Le CDC souligne qu’ils ne bénéficient pas pleinement de l’immunité transmise par leur mère, ce qui les rend plus vulnérables à des maladies comme la coqueluche et la pneumonie, qui peuvent également provoquer des apnées potentiellement mortelles.

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Les experts estiment que les avantages des vaccins dépassent les risques potentiels. Comme l’a déclaré le Dr Greenberg :

« Les recommandations actuelles en matière de vaccination pour les prématurés sont appropriées. Il est essentiel d’informer les parents de ce qui les attend après les vaccinations administrées à l’hôpital. »

Opinions divergentes sur la vaccination précoce

Certaines voix réclament une évaluation plus approfondie des risques et des avantages. Elle souligne que dans des environnements hospitaliers strictement contrôlés, le risque d’exposition à des maladies comme la coqueluche ou le tétanos est faible. Cela pourrait justifier un report des vaccins non essentiels jusqu’à une maturité physiologique plus avancée.

D’autres, comme le chercheur James Lyons-Weiler, suggèrent que pour les bébés présentant des épisodes respiratoires ou cardiaques après la vaccination, un délai pourrait être une voie plus sûre. Cependant, le CDC met en garde contre les retards dans la vaccination, citant des données montrant que les bébés prématurés hospitalisés sont souvent sous-vaccinés à leur sortie, ce qui peut conduire à une couverture vaccinale insuffisante pendant l’enfance.

Cette étude met en évidence un risque temporaire d’apnée après vaccination chez les prématurés hospitalisés, tout en réaffirmant l’importance de protéger ces nourrissons vulnérables contre les maladies graves. Les cliniciens doivent continuer de guider les parents et d’évaluer chaque cas individuellement pour assurer la sécurité et le bien-être des bébés.

 
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