Au total, 65 décès dus à la Mpox ont été enregistrés en 2024 au Sud-Kivu. Avec 770 cas suspects à ce jour, la province reste l’épicentre de la variole du singe en RDC, a indiqué mercredi 15 janvier le ministère provincial de la Santé.
Sur les 34 zones de santé du Sud-Kivu, 33 sont touchées par la Mpox. La zone de santé de Miti-Murhesa arrive en tête, suivie de celle de Nyantende.
“Quant à l’année 2024, nous avons clôturé avec plus de 19 000 dossiers, soit environ 19 786 dossiers. Nous avons perdu au moins 65 personnes. Par rapport à 2024, il y a encore quelques personnes guéries, ce qui est encourageant, plus 18 500 personnes guéries.», a détaillé le Dr Claude Bahizire, chargé de communication à la division provinciale de la santé.
Cependant, selon lui, dans toutes les zones de santé, la courbe a changé de forme, on constate toujours une réduction du nombre de malades.
Le ministère provincial de la Santé poursuivra ses efforts dans la prise en charge des patients pour revoir la tendance à la baisse en 2025, a également annoncé le Dr Bahizire :
« Dans l’ensemble, dans les cas de patients pour lesquels nous effectuons des examens de laboratoire, le Mpox est confirmé de toute façon. Et on s’est retrouvé avec 75% de positivité par rapport au nombre de cas où on a fait des examens en laboratoire. Il y a encore une diminution et nous espérons que cette diminution se poursuivra et que nous pourrons même gérer la situation pour l’année 2025. »
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