Depuis le 1est Juin 2023, une instruction ministérielle impose à tous les établissements de santé publics ou privés exerçant des missions de service public de désigner un délégué du handicap. Au centre de cancérologie François-Baclesse, à Caen (Calvados), une aide-soignante et une assistante sociale travaillent main dans la main sur cette thématique.
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Leur mot d’ordre, dans la prise en charge des personnes handicapées atteintes d’un cancer : « Déployer tous les moyens pour lui permettre de rester autonome, en étant en co-construction », » demande Marion Pesrard, infirmière coordinatrice des parcours de soins.
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Soutenir les soins contre le cancer
La première étape pour eux est d’identifier ces personnes. « Dès le début de l’année, toute nouvelle personne prise en charge à Baclesse sera interrogée pour savoir si elle vit ou non avec un handicap, sans être discriminatoire. Si elle dit oui, nous lui proposerons de recourir à l’accompagnement de conseillers en handicap. » explique sa collègue Karine Grandin, coach santé.
-Salle de bains, « Nous évaluons nos besoins et adaptons notre parcours. Par exemple, augmenter le temps de consultation, anticiper leur arrivée avec les ambulanciers ou encore faire attendre une personne dans le sas de l’ambulance pour les mettre en relation avec le professionnel qui les prendra en charge.
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Sensibiliser les professionnels au handicap
Mais l’accompagnement ne s’adresse pas qu’aux patients : « Nous accompagnons également les collègues qui ont des questions, qui sont en difficulté par rapport à leur handicap. L’objectif est d’acculturer les professionnels, le personnel administratif et médical du centre à la prise en charge d’un patient vivant avec un handicap. ambitions Karine Grandin.
Les deux référents souhaiteraient également mettre en place un « Mallette ressource handicap, mise à disposition de tous les services prenant en charge les patients, avec documents adaptés, tablettes avec pictogrammes… »