Un trentenaire est décédé d’une méningite à l’hôpital du Puy-en-Velay

Jeudi 26 décembre, une jeune femme est décédée à l’hôpital Émile-Roux du Puy-en-Velay des suites d’une “infection invasive à méningocoque W”, plus communément appelée méningite, comme nous l’a confirmé l’ARS (agence régionale de santé) Auvergne Rhônes- Alpes, qui a suivi cette affaire mortelle révélée par nos confrères de La Tribune – le Progrès. “Les personnes concernées, ayant été en contact avec la personne décédée, ont été informées et ont bénéficié des soins préventifs prévus par la procédure en vigueur dans le cadre de cette maladie à déclaration obligatoire” détaille l’ARS. “Les contacts les plus proches ont également bénéficié de la vaccination” même s’il est “très rare qu’un cas survienne parmi les proches d’un patient”.

Agée de 32 ans, la victime habitait route des Baraques, dans le village de Tallobre, sur la commune de Saint-Christophe-sur-Dolaizon.

“On prévoit tout, sauf mourir à 32 ans”

Pour soutenir les proches du jeune trentenaire décédé subitement à l’hôpital du Puy, une collecte en ligne a été ouverte sur la plateforme Tribee pour aider à financer les obsèques. “On prévoit tout sauf mourir à 32 ans. Il faut aider nos proches à offrir à Samantha un dernier moment digne d’elle”, explique une connaissance de la victime sur la plateforme en ligne. Les obsèques auront lieu le samedi 11 janvier à Clermont-Ferrand.

L’ARS rappelle que dans ce cas de méningite : « la transmission de cette bactérie ne peut avoir lieu qu’en cas de contact direct, face à face, étroit et prolongé (plus d’une heure) avec le patient, dans les 10 jours précédant le diagnostic. » L’Agence régionale de santé observe également « une recrudescence des infections invasives à méningocoques dans la région Aura et dans l’ensemble de la depuis 2022. Elle pourrait s’expliquer par la reprise de la transmission des méningocoques dans une population à l’immunité réduite du fait d’une moindre exposition aux méningocoques ». pendant la période Covid-19. »

Enfin, l’ARS souligne que “la vaccination est désormais recommandée pour tous les adolescents âgés de 11 à 14 ans”.

France
Santé

 
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