Un nouveau test sanguin révolutionnaire pourrait aider à détecter la démence avant même l’apparition des symptômes, ouvrant ainsi la voie à des interventions thérapeutiques plus précoces et potentiellement plus efficaces.
Tl;dr
- La démence touche plus de 55 millions de personnes dans le monde.
- Les chercheurs de l’UCLA ont identifié un biomarqueur potentiel pour la détection précoce de la démence.
- Le facteur de croissance placentaire (PlGF) pourrait être utilisé comme outil de dépistage rentable.
Un fléau mondial : la démence
La démence est une maladie qui touche plus de 55 millions de personnes dans le monde. Chaque année, près de 10 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. La gravité de la démence peut varier de légère à sévère, nécessitant une assistance complète dans les activités quotidiennes. Il s’agit d’une maladie neurologique évolutive, particulièrement fréquente chez les personnes de plus de 65 ans.
Démence : compréhension limitée
La démence est un terme général désignant un groupe de symptômes qui affectent la capacité d’une personne à penser, à se souvenir et à raisonner. Ce syndrome entraîne un déclin des capacités cognitives qui perturbe la vie quotidienne. Il s’agit d’une perte des fonctions cérébrales qui peut être causée par un certain nombre de maladies qui endommagent les cellules nerveuses. Il est essentiel de noter que la démence ne fait pas partie du vieillissement normal.
Espoir d’une détection précoce
Cependant, une lueur d’espoir se dessine à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Les chercheurs ont identifié le facteur de croissance placentaire (PlGF) comme biomarqueur sanguin potentiel pour la détection précoce des troubles cognitifs et de la démence. Des taux élevés de PlGF sont associés à une perméabilité vasculaire accrue, ce qui suggère son rôle dans le développement de la maladie des petites artères cérébrales. Cette découverte pourrait permettre une identification et une intervention plus précoces pour les personnes à risque par rapport aux diagnostics actuels basés sur l’IRM.
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Le potentiel du PlGF comme biomarqueur
De plus, le PlGF pourrait être utilisé comme outil de dépistage rentable pour identifier les patients à risque de lésions cérébrales vasculaires avant l’apparition insidieuse du déclin cognitif. Comme l’explique le Dr Kyle Kern, neurologue vasculaire à UCLA Health et chercheur à la David Geffen School of Medicine de UCLA : « En tant que biomarqueur de la maladie cérébrale des petites artères et des contributions vasculaires aux troubles cognitifs et à la démence (VCID), le PlGF pourrait être utilisé comme outil de dépistage rentable pour identifier les patients à risque de lésion cérébrale vasculaire avant l’apparition insidieuse du déclin cognitif. »
En bref, bien que la démence soit un fléau mondial, la recherche progresse, laissant entrevoir l’espoir d’une détection précoce et d’une intervention efficace.
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