Des virus qui continuent de conquérir les terres. Bronchiolites et grippes ont plongé depuis la semaine dernière presque toutes les régions métropolitaines (à l’exception de la Corse, en alerte pré-épidémique grippale uniquement) au niveau d’alerte épidémique, rapporte Santé publique France (SPF) dans son bulletin. A noter que la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane sont également classées à ce niveau d’alerte concernant la bronchiolite.
Diversité des virus en circulation
Pour les bronchiolites, notamment causées par le virus respiratoire syncytial (VRS), la majorité des indicateurs – laboratoires de ville, médecine de ville et hôpitaux – semblent en hausse. La progression reste toutefois moins marquée que les semaines précédentes. D’autres virus capables de provoquer des bronchiolites continuent de circuler actuellement en France, notamment les rhinovirus et les entérovirus.
Quant à la grippe, la hausse est marquée puisque huit nouvelles régions entrent en phase épidémique. Cet élargissement concerne toutes les tranches d’âge.
Concernant le covid-19, SPF note que « les indicateurs syndromiques sont restés globalement stables (cette semaine-là) en ville et à l’hôpital par rapport à la semaine précédente ». Le taux de positivité au Sars-Cov-2 est même en baisse en laboratoire. Mais attention : « une augmentation de l’indicateur de suivi du SARS-CoV-2 dans les eaux usées a été observée (la semaine dernière) au niveau national ainsi que dans 9 des 12 régions avec des résultats interprétables ».
Le vaccin pour se défendre
A noter que la vaccination reste le meilleur moyen de se protéger contre la grippe et le covid-19, formes particulièrement graves de ces maladies. Dans la perspective des fêtes de fin d’année, il est encore - de se faire vacciner, notamment pour les publics éligibles : les personnes âgées de 65 ans et plus ; les enfants de plus de 6 mois, souffrant de comorbidités à haut risque de maladie grave ; les personnes immunodéprimées ; les femmes enceintes ; les résidents des établissements de soins de suite ou des établissements médico-sociaux quel que soit leur âge ; les personnes vivant à proximité immédiate ou en contact régulier avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables à des formes graves d’infection, y compris les professionnels de santé.
Pour le RSV, vous avez le choix entre vacciner la femme enceinte pour protéger le nouveau-né ou le nourrisson de moins de 6 mois ou immuniser les nourrissons avec un anticorps monoclonal.
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