Face au risque d’épidémie, l’ARS augmente le niveau du plan ORSEC à La Réunion

Face au risque d’épidémie, l’ARS augmente le niveau du plan ORSEC à La Réunion
Face au risque d’épidémie, l’ARS augmente le niveau du plan ORSEC à La Réunion

Le niveau 2B du plan ORSEC de lutte contre les arbovirus vient d’être activé à La Réunion. Face à l’augmentation du nombre de cas de chikungunya et au risque que celui-ci évolue en épidémie, les autorités renforcent les moyens de lutte anti-vectorielle.

LH


Publié le 18 décembre 2024 à 10h37,
mis à jour le 18 décembre 2024 à 11h33

Avec 53 cas de chikungunya à La Réunion, la situation inquiète les autorités. La circulation du virus est très active, avec quatre foyers identifiés principalement dans le Sud, on craint qu’il ne se transforme en épidémie.

Il faut dire que les conditions météorologiques actuelles sont particulièrement propices à la prolifération des moustiques.

Face à ce risque, l’ARS et le préfet de La Réunion activent le niveau 2B du dispositif ORSEC de lutte contre les arbovirus, correspondant à « une intensification de la circulation virale autochtone et un risque d’évolution en épidémie ». C’est la dernière étape avant de devenir une épidémie.

Les autorités doivent donc renforcer les actions de santé publique et de lutte contre les moustiques. Dans les communes, l’entretien des espaces publics et privés est renforcé, tout comme la sensibilisation et la mobilisation de la population et les actions de traitement.

» Les prochaines semaines seront cruciales dans la lutte contre la propagation de la maladie », prévient l’ARS. Elle invite chacun à poser les bons gestes, notamment en éliminant les eaux stagnantes favorables aux gîtes larvaires et en se protégeant des piqûres de moustiques.

Quatre foyers ont été identifiés à Saint-Paul avec 7 cas aux Aigrettes et 9 cas à l’Hermitage, à l’Etang-Salé avec 27 cas, à Grand-Bassin et à la Ligne-des-400 à Saint-Pierre.

Les équipes de l’ARS poursuivent leurs interventions de sensibilisation et de démoustication dans les quartiers concernés. 2 176 visites de maisons ou d’appartements ont été réalisées. 1 278 traitements insecticides diurnes ont également été réalisés, autour des domiciles des malades dans un périmètre de 100 m.

Plusieurs cas isolés ont également été signalés à Saint-Pierre, Le Tampon et Saint-Louis.

Les autorités indiquent actuellement que « le nombre de cas reste modéré et sans impact sanitaire « . A noter, la dengue continue également de circuler, avec 18 cas signalés depuis fin août à Saint-Pierre, Saint-Joseph, Le Port et Saint-Paul.

Santé

 
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