L’Association Gayan a, une fois de plus, entraîné le village avec elle pour apporter joie et joie de vivre pendant trois jours. Cette nouvelle édition a démontré l’implication de ses membres et conscrits à renouveler l’exercice afin de maintenir la tradition des fêtes locales.
Tout commence le vendredi par un repas entre Gayanais, comme une fête de voisins à l’échelle municipale. Une grande réunion de famille pour se retrouver et se reconnecter dans une société qui en a bien besoin. Le temps de s’équiper aux flambeaux et le cortège des lumières a parcouru les rues jusqu’au lieu du feu de la Saint-Jean où le feu d’artifice a également été tiré.
Le samedi est consacré aux jeux, pétanque pour tous, animations pour les enfants et balades à poney avec le ranch Prescilia. Les festivités marquent traditionnellement une pause en fin d’après-midi dédiée à la mémoire des morts avec une messe en l’église Saint-Jean-Baptiste et une cérémonie particulièrement fréquentée au monument aux morts, comme s’il fallait toujours se souvenir des sacrifice des soldats qui ont donné leur vie pour qu’aujourd’hui la population puisse célébrer librement. Tout le monde s’est ensuite rendu sur la place de la mairie où les exposants avaient fait un effort particulier pour donner un nouvel élan au marché gourmand malgré la pluie qui s’était invitée. Même s’il a fallu se mettre à l’abri pour manger au son de la musique des Marque Brothers, la soirée s’est poursuivie avec un bal animé par le podium de la TNT.
Dimanche après-midi, c’était au tour des conscrits de mobiliser une dernière fois les habitants et de les inciter à venir terminer ces trois jours autour d’un barbecue dans une ambiance assurée par les groupes Brown and Dusty et Malsana.
Manque de respect
Un petit message à ce cortège nuptial d’une vingtaine de voitures sillonnant les rues du village, toutes klaxonnant, criant et hurlant depuis les vitres ouvertes des véhicules et passant deux fois pendant la minute de silence au monument aux morts.
Personne ne pouvait ignorer la cérémonie en cours et l’euphorie d’une fête familiale privée ne justifie pas ce comportement irrespectueux.
