Un nombre considérablement réduit d’apnées et d’hypopnées
Les participants ont été divisés en deux groupes : ceux qui ont reçu un traitement CPAP – pression positive continue des voies respiratoires, qui implique l’utilisation pendant la nuit d’un masque facial connecté à un appareil qui envoie de l’air sous pression pour dégager l’air des voies respiratoires – et ceux qui n’ont pas été traités. avec PPC. Certains ont reçu 10 ou 15 mg de tirzépatide pendant 52 semaines, d’autres un placebo. On a ensuite mesuré l’indice AHI, par heure, qui correspond, sur une heure de sommeil, au nombre d’apnées et d’hypopnées (diminution de l’amplitude respiratoire associée à une baisse du taux d’oxygène ou à un bref réveil).
Résultat ? Dans l’essai 1, incluant des participants qui ne recevaient pas de CPAP, l’IAH a diminué de 25,3 événements par heure (51,5 événements au départ). Chez les patients recevant déjà de la CPAP, qui avaient un IAH initial de 49,5 événements, il y a eu 29,3 événements de moins avec le tirzépatide. Le traitement a également réduit les facteurs de risque cardiovasculaire et a entraîné une perte de poids chez les patients.
Qualité de vie altérée et risques cardiométaboliques à long terme
« Ce nouveau traitement médicamenteux offre une alternative aux personnes qui ne peuvent pas tolérer ou suivre les thérapies existantes (la thérapie CPAP est restrictive) », a déclaré le Dr Atul Malhotra, auteur principal de l’étude et directeur du service du sommeil à UC San Diego Health. « Nous pensons que la combinaison de la thérapie CPAP et de la perte de poids sera optimale pour améliorer le risque cardiométabolique et les symptômes. Le tirzépatide peut également cibler des mécanismes sous-jacents spécifiques de l’apnée du sommeil, ce qui pourrait conduire à un traitement plus personnalisé et plus efficace. » Les prochaines étapes devront examiner les effets à long terme du tirzépatide.
Le syndrome d’apnées du sommeil, ou syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS), touche près d’un milliard de personnes dans le monde, dont 1,8 million en France. Il a de graves conséquences sur la qualité de vie des patients (somnolence, fatigue extrême, irritabilité, difficultés de concentration). Et, à long terme, ce trouble du sommeil augmente le risque de maladies cardiovasculaires et métaboliques (syndrome métabolique, hypertension, athérosclérose, diabète de type 2, troubles du rythme cardiaque).
Sports d’impact : les bons et les mauvais points
