Près de 7 aliments transformés sur 10 sont mauvais pour la santé

Près de 7 aliments transformés sur 10 sont mauvais pour la santé
Près de 7 aliments transformés sur 10 sont mauvais pour la santé

Les deux tiers des aliments transformés vendus dans les épiceries du Québec contiennent trop de sucre, de sel ou de gras saturés, selon une étude. Sur plus de 5000 produits, environ 66 % correspondent à ce constat.

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Un rapport de l’Observatoire de la qualité de l’approvisionnement alimentaire arrive à cette conclusion. Cela démontre que les Québécois consomment des produits qui leur sont plus nocifs qu’ils ne le croient.

Le pain de blé entier tranché, par exemple, peut sembler nutritif, mais il contient en réalité trop de sodium.

«Avec une ou deux tranches, il n’y a pas de problème, on ne dépassera pas la limite journalière», explique Stéphanie Côté, nutritionniste et auteure. Mais c’est l’accumulation de ce pain et d’autres produits riches en sel de nos jours qui nous amène à dépasser une certaine limite moins bonne pour notre santé.

Voici les principaux aliments ciblés par cette étude :

  • Pains tranchés
  • Céréales du petit-déjeuner
  • Biscuits et crêpes
  • Produits fromagers
  • Des collations salées


Capture d’écran TVA Nouvelles

Mme Côté propose des options santé, comme du maïs soufflé, des craquelins nature, des fruits et légumes. Elle suggère également d’éviter les céréales pour enfants.

La meilleure solution est de préparer ses propres repas autant que possible. « Ce n’est pas toujours [évident] pour le faire à 100 %, mais plus nous cuisinons, plus nous contrôlons la qualité des ingrédients qui entrent dans nos assiettes », dit-elle.


Capture d’écran TVA Nouvelles

Les nutritionnistes exhortent également l’industrie agroalimentaire à améliorer la formulation de ces produits afin qu’ils soient meilleurs pour la santé.

Au Canada, un symbole nutritionnel sur le devant d’un emballage alimentaire sera bientôt requis s’il est riche en sodium, en sucre ou en gras saturés. L’industrie agroalimentaire a jusqu’au 1est janvier 2026 pour préparer ces changements.

Des étiquettes informatives existent déjà pour les produits riches en fibres et pour les sources de vitamines, indique l’expert.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.

 
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