Pour une étude sur le vapotage, des chercheurs collectent leurs données sur les réseaux sociaux

Pour une étude sur le vapotage, des chercheurs collectent leurs données sur les réseaux sociaux
Pour une étude sur le vapotage, des chercheurs collectent leurs données sur les réseaux sociaux

Certains domaines sont plus faciles à étudier que d’autres. Si vous souhaitez rédiger un article scientifique sur les vapoteurs, sachez qu’ils adorent parler de cette activité sur les réseaux sociaux. Cela a permis aux chercheurs de constituer une belle base statistique d’amateurs de gros nuages, comme nous le raconte un article du site spécialisé Medical Xpress.

Pour les besoins d’une étude publiée dans l’American Journal of Preventive Medicine sur le caractère « épidémique » des pratiques de vapotage aux États-Unis, des chercheurs de l’Université de Californie à San Diego ont utilisé une méthodologie unique dans ce domaine. d’activité : la collecte et le traitement de données sur les réseaux sociaux. Selon eux, cette méthode, qui consiste à mobiliser une « cohorte numérique », s’avère plus fiable que les éléments déclaratifs tirés des questionnaires.

Surveiller les mots-clés dans les posts sur les plateformes sociales permet de mesurer l’évolution d’une tendance comme le vapotage. Mais ce sont les individus qui intéressent les chercheurs. Ils ont ainsi recensé, entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2020, 19 millions de tweets liés à la cigarette électronique. Leurs auteurs, 25 112 comptes du réseau X (anciennement Twitter), ont été regroupés en panels dont ils ont suivi l’évolution et l’addiction croissante à ce substitut controversé au tabac. L’étude comprend ainsi 43,8 millions de jours-personnes d’observation.

Ces publications ont permis aux scientifiques d’étudier différentes dimensions du phénomène de la vape : la manière dont se déroule l’initiation, la fiabilité des produits, la dépendance, les réactions à d’autres interactions pro ou anti-vape ou encore les effets de la cigarette électronique sur la santé. L’étude montre par exemple que 27 % des sujets ont tenté d’arrêter et que, parmi eux, 26 % ont réussi du premier coup. Ceux qui ont…

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