Comment l’écologie peut-elle nous sauver des années de vie ? – .

Comment l’écologie peut-elle nous sauver des années de vie ? – .
Comment l’écologie peut-elle nous sauver des années de vie ? – .

C’est scientifiquement prouvé : agir pour la santé de la planète, c’est aussi agir pour notre propre santé. L’équipe « Il n’y a pas de planète B » nous le prouve.

Il est scientifiquement prouvé que prendre soin de la planète peut aussi améliorer notre santé et prolonger notre espérance de vie. Et si, en réduisant notre impact environnemental, nous pouvions éviter les machines de torture des salles de sport ? Ce constat n’est pas si fou. Comment, en adoptant un mode de vie plus respectueux de l’environnement, pouvons-nous vivre plus longtemps et en meilleure santé. Décryptage.

L’air que nous respirons

L’air que nous respirons est une question cruciale. La pollution de l’air est la troisième cause de décès dans le monde, juste derrière le tabac et l’alcool, causant 6,67 millions de décès par an. En Europe, elle est responsable de 438.000 décès annuels, dont 3.787 en Belgique.

Les principales sources de cette pollution sont la combustion de combustibles fossiles, comme le pétrole et le charbon, utilisés dans l’industrie et les transports. Dans les villes, le trafic routier, à travers les émissions des moteurs, l’usure des pneus et des freins, est un contributeur majeur.

Pour réduire cette pollution, limiter l’usage de la voiture au profit des transports en commun, de la marche ou du vélo pourrait apporter de nombreux bénéfices : moins de maladies respiratoires et cardiovasculaires, moins de stress, moins de bruit et une réduction des émissions de carbone. CO2. En Belgique, le transport routier représente plus de 20 % des émissions de CO2, facteur clé du réchauffement climatique.

Ce que nous mangeons

Notre alimentation a un impact direct sur notre santé et sur l’environnement. L’assiette idéale, composée majoritairement de fruits, de légumes, de graines entières et de plus petites quantités de protéines animales et végétales, est bien loin de notre alimentation actuelle. La surconsommation de calories, de graisses, de sucre et de sel entraîne des problèmes de santé majeurs tels que le diabète, l’obésité et l’hypertension.

Le secteur alimentaire est responsable de 20 à 30 % des émissions de gaz à effet de serre. Les aliments ultra-transformés, qui représentent 80 % des produits disponibles dans certains supermarchés, sont particulièrement nocifs. Ils contiennent des additifs, des conservateurs et d’autres produits chimiques qui éloignent le produit final de sa matière première, augmentant ainsi les risques pour la santé.

Limiter ces produits transformés et privilégier une alimentation plus naturelle pourrait réduire les maladies chroniques et réduire les coûts de santé publique tout en réduisant l’impact environnemental de l’agriculture industrielle.

Pollution chimique

La pollution chimique, omniprésente dans les produits de beauté et d’entretien, les emballages ou encore les jouets, constitue un autre défi majeur. Les perturbateurs endocriniens, produits chimiques qui perturbent nos hormones, sont liés à des problèmes de fertilité, aux cancers, à l’obésité et à d’autres maladies graves. La concentration de spermatozoïdes dans le sperme humain a diminué de 50 % en 50 ans, un indicateur inquiétant de cette pollution.

La solution réside dans une réglementation stricte, similaire à celle des médicaments, exigeant une preuve d’absence de danger avant l’utilisation de nouveaux produits chimiques. Aujourd’hui, ces substances sont souvent mises sur le marché sans évaluation suffisante, ce qui expose la population à des risques sanitaires importants.

En adoptant des modes de vie plus verts, nous pouvons simultanément améliorer notre santé et préserver notre planète. Limiter l’usage de la voiture, adopter une alimentation plus naturelle et encadrer strictement les produits chimiques sont des mesures simples et efficaces. Deux problèmes, une solution : en prenant soin de la planète, on prend soin de notre santé.

 
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