«Quand on se fait confiance, on peut se surprendre»

«Quand on se fait confiance, on peut se surprendre»
«Quand on se fait confiance, on peut se surprendre»

Humble et rayonnante… La toute nouvelle Miss Tahiti, Temanava Domingo, était l’invitée du journal télévisé, samedi 22 juin. Son parcours, son aventure, sa vision d’elle-même, son avenir… La jeune femme de 22 ans s’est confiée à Cybèle Plichart. Herehia Sanford, Miss Heiva, était également l’invitée du journal tahitien. Rencontre.

Cybèle Plichart : vous avez été élue Miss Tahiti 2024, qu’avez-vous ressenti en réalisant que vous aviez été choisie pour porter la couronne ?

Temanava Domingo : “Je n’ai pas encore les mots exacts mais ce dont je suis sûr c’est que j’ai ressenti beaucoup de gratitude car je ne suis pas arrivé seul sur cette première marche du podium.”

Cybèle Plichart : quel a été pour vous le plus difficile et à l’inverse le plus facile, le plus agréable dans cette longue préparation ?

Temanava Domingo : « Le plus difficile, mon ami : le doute, qui est là avec moi. D’ailleurs, j’en ai parlé hier soir. Cette aventure Miss Tahit a été pour moi l’occasion d’apprendre à faire confiance. Des moments de doute, oui, mais quand je vois que je suis aujourd’hui Miss Tahiti 2024, je me dis que j’ai réussi. Un moment difficile mais qui en vaut la peine. Le plus simple était de vivre. cette aventure tout en m’amusant j’ai fait de très très belles rencontres avec les candidats, notamment Miss Heiva qui est ma cousine, une rencontre surtout avec moi-même.

Cybèle Plichart : Ce qui a peut-être fait la différence, c’est votre confiance malgré le doute… Il y a cinq ans, vous étiez lauréate de la Tahiti Fashion Week, c’est comme ça que vous êtes devenue mannequin ? Êtes-vous allé à Milan, en Italie, tout en poursuivant vos études ?

Temanava Domingo : « C’est vrai, oui. J’avais 15 ans, une jeune fille qui ne prenait pas encore les choses en main et qui se disait : ok pourquoi pas, je vais faire ce concours. J’étais le gagnant, je ne m’attendais pas à ce que cela aille aussi loin. Je suis arrivé à Milan mais le contrat avec mes parents était de continuer mes études. Je ne le regrette pas car ces études m’ont permis de trouver ce dont j’avais besoin. m’a vraiment excité dans la vie, donc je suis très, très heureux d’avoir eu ce début sur mon chemin de vie.

Cybèle Plichart : On vous présente comme mannequin, entrepreneur et coach de vie professionnel… A 22 ans, coach de vie professionnel, cela peut surprendre, est-ce un métier qu’on peut exercer à tout âge ?

Temanava Domingo : « Oui, car le coaching de vie, c’est avant tout une présence aux autres. Je pense qu’on peut tous incarner ça, c’est une posture. Le coaching de vie m’a appris à être à l’écoute de moi-même et surtout des autres. Le coaching de vie consiste à prendre conscience de qui nous sommes. C’est quelque chose que nous pouvons faire à tout âge. Réalisez-le simplement.

Cybèle Plichart : Vous maîtrisez les réseaux sociaux, l’image… Vous êtes titulaire d’un diplôme de langues étrangères appliquées. Que souhaites-tu construire ensuite ?

Temanava Domingo : « Je voudrais d’abord être consciente de cette chance d’être Miss Tahiti. Ensuite, il y a Miss France qui va bientôt arriver, on a aussi la tournée des sponsors, le Heiva. Je compte vivre pleinement ce règne, cette aventure des vainqueurs et après j’ai plein de projets.»

Cybèle Plichart : Qu’est-ce qui vous séduit dans l’entrepreneuriat ?

Temanava Domingo : “Je pense que cela nous permet de nous remettre en question, d’exprimer notre créativité, de nous amuser et de découvrir notre détermination, que je pense que nous avons tous aujourd’hui.”

Cybèle Plichart : Votre règne aura une saveur particulière car vous serez sûrement aux premières loges des JO de surf à Teahupoo. C’est la petite cerise sur le gâteau ?

Temanava Domingo : « Oui, c’est un honneur pour moi. J’ai hâte de participer à un grand événement comme celui-ci, c’est une première pour moi. J’ai eu la chance d’apprendre à surfer avec Hira, le coach de Kauli Vaast et Vahine Fierro. C’est un bonheur pour moi.

Cybèle Plichart : Il portait la flamme, quelques Miss aussi, ça vous a touché ?

Temanava Domingo : « Oui, c’est beau parce qu’on se rend compte qu’être Miss ne se limite plus à la beauté d’un physique, c’est un cœur, une personne qui a une voix, qui peut inspirer. Méhiata Riaria, Ravahere Silloux, Vaimalama Chavez sont des femmes qui ont inspiré de nombreux Polynésiens.

Cybèle Plichart : Autre défi de taille : Miss France. Sur quoi vas-tu encore travailler pour être le meilleur ?

Temanava Domingo : « On apprend tous les jours, c’est ce que je me dis et ce qui m’a aidé à aller le plus loin dans cette aventure. Il faut rester humble et se dire que j’apprendrais, que je donnerais le meilleur. Il faut travailler cette confiance en soi, c’est ce qui compte finalement. Quand on a confiance en soi, on peut se surprendre.

Elle est interrogée par Cybèle Plichart :

Herehia Sanford, Miss Heiva, était l’invitée de Thomas Teriiteporouarai en tahitien :

 
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