Après un an d’attente et d’interrogations, face à un chantier inerte, l’Institut pour jeunes aveugles envisage une ouverture prochaine, à Cahors.

Après un an d’attente et d’interrogations, face à un chantier inerte, l’Institut pour jeunes aveugles envisage une ouverture prochaine, à Cahors.
Après un an d’attente et d’interrogations, face à un chantier inerte, l’Institut pour jeunes aveugles envisage une ouverture prochaine, à Cahors.

l’essentiel
Les derniers coups de pioche sur le chantier de l’Institut pour Jeunes Aveugles ont été portés. Son ouverture sera très prochainement. On peut faire confiance à l’élu communautaire Daniel Coupy qui vient de confirmer cette information. Cette mise en service très attendue devrait générer une cinquantaine d’emplois à Cahors.

La création d’un institut pour jeunes aveugles, annoncée il y a plus d’un an à Cahors, a soulevé de nombreuses questions sur la réalité et la réalisation du projet tant il traînait. La ville bouillonne d’impatience.

L’édile communautaire du Grand Cahors, Daniel Coupy, a annoncé la couleur ce mercredi : « L’ouverture de cette structure est imminente, c’est-à-dire réellement dans les prochains jours. Tout est fini. La dernière touche a concerné l’enduit de la chaussée et du parking, puis quelques dernières mesures de sécurité » indique-t-il.

Les usagers de la route et les habitants qui passent chaque jour devant ces bâtiments désespérément vides se posaient également des questions. Ils se demandaient si le grand projet créateur d’emplois promis allait tout simplement échouer ou même s’effondrer.

La nécessité d’une restructuration de l’association

Daniel Coupy est rassurant et plein d’enthousiasme. “Le retard que nous constatons vient des complications administratives vécues par l’association chargée de gérer cet établissement.” La collectivité locale ne peut donc être tenue responsable de ce retard.

Daniel Coupy, élu local chargé des questions économiques.
Photo MS

« Après quelques difficultés et une restructuration qui semblait nécessaire, l’association a su immédiatement rebondir et trouver des fonds qui ont relancé le projet. Il faut dire que cette dernière a été arrêtée pendant plusieurs mois, presque un an en fait. C « c’est beaucoup » souligne le représentant de la communauté avec un peu d’agacement.

« Je ne peux pas le signaler ici, mais il y a eu des problèmes de gestion interne au sein de l’association. Après ces difficultés qui n’ont pas permis de concrétiser le projet plus tôt, cette structure associative est repartie sur de nouvelles bases.

Encore une fausse joie après une visite à la fin des travaux

Daniel Coupy poursuit : « Après une longue attente, le chantier a repris au printemps. Les voiries ont d’abord été traitées, puis ma collègue élue Françoise Faubert s’est adressée à une commission ERP (Établissement recevant du public), mais il restait encore des travaux à terminer avant de recevoir le feu vert pour l’ouverture. La visite préliminaire n’a donc pas pu avoir lieu comme prévu. Le maire souhaitait inaugurer cet institut en octobre 2024 et il s’inquiétait du retard. pris.”

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Les inconvénients du retard désormais passés, Daniel Coupy se félicite de la création d’une cinquantaine d’emplois pour soutenir cette structure qui accueillera un maximum de patients.

Douze ophtalmologistes attendus mi-janvier sur le secteur Cahors Sud

En revanche, la ville de Cahors et le Grand Cahors ne cachent pas leur commune satisfaction quant à l’avancement du chantier qui permettra l’installation de douze ophtalmologistes sur le territoire de Cahors Sud. Ceci dès mi-janvier 2025. Ce métier est encore trop mal représenté à Cahors, avec des délais d’attente interminables. Les Lotois, démunis dans certains services de santé, ont en vue ce progrès qui va changer leur vie… et leur vision.

 
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