Trois cas d’infection au virus Mpox, longtemps appelé Monkeypox, ont été confirmés ces deux dernières semaines à La Réunion, a indiqué l’Agence régionale de santé (ARS). Aucune indication n’a été donnée sur l’état de santé des personnes contaminées ni sur l’origine des contaminations, dans le communiqué publié vendredi soir.
Trois nouveaux cas de « variole du singe » confirmés à La Réunion. “Les patients et leurs contacts ont été pris en charge” et une enquête épidémiologique a été lancée, a indiqué l’ARS. Les cas « contacts » ont été incités à se faire vacciner le plus tôt possible et à surveiller « toute apparition de symptômes évocateurs », a insisté l’agence sanitaire. Les deux derniers cas confirmés de Mpox à La Réunion remontent à septembre et octobre 2022.
Aucun signe de sérieux
Le premier était un homme revenant de France « où il a très probablement contracté l’infection », a indiqué l’ARS. Pour la deuxième personne, la contamination a eu lieu sur l’île de l’océan Indien. Les deux patients ne présentaient aucun signe de gravité, selon l’ARS. La transmission du virus se produit lors d’un contact prolongé et direct avec une personne infectée ainsi qu’indirectement par l’intermédiaire d’objets que le patient a contaminés.
Les premiers symptômes, notamment fièvre et éruption cutanée, surviennent après une période d’incubation comprise entre 5 et 21 jours. La personne est contagieuse dès l’apparition des premiers symptômes et jusqu’à la cicatrisation complète des lésions cutanées. “Certaines personnes sont susceptibles de développer des formes graves, notamment les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les jeunes enfants”, souligne l’ARS. La maladie Mpox touche particulièrement les enfants en République Démocratique du Congo (RDC).
