La hausse des cas de coqueluche se poursuit de plus belle au Québec

La hausse des cas de coqueluche se poursuit de plus belle au Québec
La hausse des cas de coqueluche se poursuit de plus belle au Québec

Nouveau mois, nouvelle hausse du nombre de cas de coqueluche au Québec. Au 19 juin, 1.561 nouveaux cas avaient été détectés depuis le début du mois dans la province, soit quatre fois plus que durant tout le mois d’avril et 12 fois plus qu’en janvier.

En 2024, on peut dire qu’un petit bébé n’a jamais eu un tel risque depuis des années en étant en contact avec une personne atteinte de coqueluche. C’est donc définitivement un an pour se faire vaccinerinsiste la Dre Marie-Ève ​​Beauregard, spécialiste en santé publique à CISSS de Chaudière-Appalaches.

La résurgence de cette maladie contagieuse est particulièrement constatée dans les régions de l’Estrie et de Chaudière-Appalaches, où respectivement 716 et 713 cas avaient été enregistrés au 19 juin.

Nombre de nouveaux cas de coqueluche au Québec en 2024 :

  • en janvier : 128
  • en février : 212
  • en mars : 202
  • en avril : 392
  • en mai : 976
  • en juin : 1561 (à compter du 19 Juin)

Cette hausse des cas n’épargne toutefois pas les autres régions de la province, dont les services de santé publique ont multiplié les appels à la vigilance au cours des dernières semaines pour freiner la propagation de la coqueluche. À Montréal, un courriel en ce sens a été envoyé lundi aux parents d’élèves et aux membres du personnel des écoles primaires et secondaires.

Un phénomène inquiétant, mais qui n’en était pas moins prévisible. Les cas de coqueluche suivent généralement un cycle. ans, nous avons des taux élevés de coqueluche », « texte » : « En général, à quatre ans, nous avons des taux élevés de coqueluche »}} »>De manière générale, tous les quatre ans, nous constatons des taux élevés de coqueluche.explique la Dre Caroline Quach, microbiologiste-infectiologue et pédiatre à Hôpital universitaire Sainte-Justine.

La dernière fois, en 2019, alors que nous aurions dû avoir un taux élevé de coqueluche, nous n’en avons pas eua-t-elle ajouté, lors d’une interview vendredi sur les ondes d’ICI RDI. Puis est arrivée la pandémie. Les mesures sanitaires mises en place ont réduit la propagation de maladies qui, comme la coqueluche, se transmettent par des gouttelettes projetées dans l’air.

Résultat : On a l’impression qu’on a beaucoup de gens qui sont sensibles en ce moment et qui l’attrapent tous en même temps, souligne le Dr Quach.

Éviter les risques chez les nouveau-nés

La coqueluche se caractérise par des quintes de toux sévères, souvent précédées de symptômes semblables à ceux d’un rhume. Dans certains cas, des complications telles que des otites, des hernies ou des convulsions peuvent survenir.

Le risque de complications graves est particulièrement grand chez les bébés de moins de 6 mois, constate Caroline Quach.

A la maison de […] chez le nouveau-né, elle peut provoquer des pauses respiratoires, un ralentissement du rythme cardiaque avec une hospitalisation, nécessitant souvent même des soins intensifs. Donc c’est vraiment dans ce groupe qu’on veut éviter [une transmission de la maladie].

Le microbiologiste-infectiologue note qu’en ce sens, un nouveau rassurant C’est le fait que la population touchée se situe principalement dans la tranche d’âge de 10 à 14 ans.

Pour éviter de faire courir trop de risques aux nouveau-nés, la solution par excellence reste la vaccination des enfants, mais aussi celle des femmes enceintes, indique le Dr Beauregard.

Depuis 2018, le vaccin contre la coqueluche est recommandé entre le 26e et le 32e semaine de grossesse. Il fournit des anticorps à l’enfant avant d’être lui-même vacciné [en trois temps]généralement à l’âge de 2, 4 et 12 mois.

C’est un vaccin éprouvéinsiste le spécialiste de santé publique de Chaudière-Appalaches. Des millions de doses de ce vaccin ont été administrées aux femmes enceintes dans plusieurs pays du monde.

Il [Le vaccin] est sans danger pour la mère, il est sans danger pour le bébé et il est très efficace pour réduire les complications, les hospitalisations et les décès chez les petits bébés causés par la coqueluche.

Une citation de Dre Marie-Ève ​​Beauregard, spécialiste en santé publique à CISSS de Chaudière-Appalaches

Selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec, la vaccination chez les femmes enceintes prévient environ 90 % des hospitalisations et 95 % des décès liés à la coqueluche chez les bébés de moins de 3 mois.

% de nos femmes enceintes qui reçoivent le vaccin contre la coqueluche pendant leur grossesse. Donc, nous avons encore des progrès à faire », « texte » : « Pour le moment, nous avons environ 70 % de nos femmes enceintes qui reçoivent le vaccin contre la coqueluche pendant leur grossesse. Donc, nous avons encore un gain à faire”}}”>Pour le moment, environ 70 % de nos femmes enceintes reçoivent le vaccin contre la coqueluche pendant leur grossesse. Nous avons donc encore un gain à fairedit le Dr Beauregard. : vers 90%.”,”text”:”Chez les bébés, nous avons des taux de vaccination assez bons : autour de 90 %.”}}”>Chez les bébés, nous avons des taux de vaccination assez bons : autour de 90 %.

Les femmes enceintes peuvent se faire vacciner contre la coqueluche en contactant leur CLSC ou leur point de service local. Ils peuvent également consulter le site clicsante.ca.

Avec les informations de Flavie Sauvageau

 
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