Qu’est-ce que la fièvre hémorragique de Crimée-Congo et ses symptômes ? – .

Qu’est-ce que la fièvre hémorragique de Crimée-Congo et ses symptômes ? – .
Qu’est-ce que la fièvre hémorragique de Crimée-Congo et ses symptômes ? – .

La détection récente du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) en France soulève des questions sur la menace de cette maladie transmis par les tiques. L’Agence nationale de santé publique incitait déjà en mai 2024 la population française à prendre ses précautions au printemps.

Le CCHF est une infection virale qui affecte les animaux, en particulier les bovins, et les humains. Cette maladie est causée par un virus transmis principalement par la tique géante Hyalomma marginatum et peut présenter de légers symptômes pseudo-grippaux, mais peut se transformer en vers une forme hémorragique potentiellement mortelle.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), si la maladie s’aggrave, le taux de mortalité varie de 10% à 40%. La qualité des systèmes de santé joue un rôle clé dans ce risque, qui varie considérablement entre pays développés et pays en développement. Aucune thérapie particulière n’a encore démontré son efficacité, le traitement attend que les symptômes disparaissent.

Détection du virus en France

La première détection du virus en France remonte à octobre 2023 dans les Pyrénées-Orientales, puis début 2024 en Corse. La présence de la tique hyalomma marginatum, connue pour sa taille d’environ un centimètre et ses pattes rayées, est confirmée depuis une décennie dans plusieurs départements du sud de la France. Cependant, c’est la première fois que le virus lui-même est détecté sur le territoire français.

Laurence Vial, vétérinaire à l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS), a déclaré lors d’une conférence de presse : « Le fait d’avoir détecté ce virus chez des tiques dans le sud de la France laisse encore penser à une possibilité d’émergence de cette maladie dans les années à venir.

Le changement climatique comme facteur de propagation

Le changement climatique est en partie responsable de la propagation du virus à de nouvelles régions. Selon une étude publiée en 2023 dans la revue Maladies infectieuses émergentesil est prouvé que le changement climatique favoriser la prolifération des tiques et donc la prolifération du virus.

Depuis plusieurs décennies, la maladie se propage en Afrique, au Moyen-Orient et dans les Balkans. La Turquie a été particulièrement touchée à la frontière entre ces dernières régions, avec parfois un millier de cas par an.
Un seul cas de FHCC a été rapporté jusqu’à présent en France, et le patient l’avait contracté à l’étranger. Depuis 2016, quelques cas humains ont été signalés en Espagne, ce qui suggère la possibilité de transmission humaine en Europe.

Quelles sont les mesures de prévention ?

Plusieurs mesures sont préconisées par les autorités sanitaires françaises pour se protéger du CCHF, notamment au printemps et en été, période où les tiques sont les plus actives. Vêtements couvrants de couleur claire, des chaussures fermées et une inspection minutieuse du corps après les sorties en extérieur sont recommandées. Il est également recommandé utiliser des répulsifsmême si leur efficacité est limitée.

Santé Publique France précise : “Le principal moyen de se protéger contre la fièvre hémorragique de Crimée-Congo est d’éviter les piqûres de tiques en adoptant des mesures de protection individuelles.”

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