nous avons rencontré l’acteur sud-coréen Lee Jung-jae au Fsetival TV à Monte-Carlo

nous avons rencontré l’acteur sud-coréen Lee Jung-jae au Fsetival TV à Monte-Carlo
nous avons rencontré l’acteur sud-coréen Lee Jung-jae au Fsetival TV à Monte-Carlo

Il existe des signes clairs pour mesurer votre indice de popularité. Selon l’équipe travaillant autour de Lee Jung-jae, acteur sud-coréen de 51 ans, la popularité de la star de la série « Squid Game » est en plein essor. A l’affiche depuis plusieurs semaines de “The Acolyte” sur Disney+, une série inspirée de l’univers “Star Wars”, l’acteur qui jouait déjà aux côtés de Liam Neeson en 2016, dans “Memories of War” autour de la guerre de Corée, a basculé dans une autre dimension. . C’est bien simple, la presse du monde entier a souhaité le rencontrer lors de son passage au Festival de Télévision de Monte-Carlo. Phénomène mondial à sa sortie sur Netflix, « Squid Game » a laissé des traces. Cependant, Lee Jung-jae est visiblement resté le même.

En pleine interview, il n’hésite pas à demander un verre d’eau pour sa traductrice afin qu’elle puisse étancher sa soif, un geste plutôt classe. Il faut dire que le natif de Séoul comprend la difficulté de s’exprimer dans une autre langue, ayant dû s’appuyer sur deux coachs linguistiques pour filmer « The Acolyte » en anglais. Ou comment, en quelques mois, un acteur sud-coréen est devenu le chouchou du monde entier au point de devenir rapidement un chevalier Jedi dans l’univers « Star Wars ». Une ascension aussi folle que rapide.

Dans quelle mesure votre carrière a-t-elle changé avec « Squid Game » ? Pensez-vous que votre présence dans une série « Star Wars » est due à ce succès mondial ?

Avant « Squid Game », j’avais joué dans de nombreux projets sud-coréens mais aucun n’avait connu un tel succès mondial. C’est vrai que cette nouvelle exposition a tout changé et c’est probablement ce qui a donné envie à Leslye Headland, la créatrice de « The Acolyte », de faire une tournée avec moi. Je suis très reconnaissant d’avoir cette nouvelle dimension en dehors de mon pays. J’espère avoir d’autres opportunités de travailler sur des projets internationaux.

Quelles sont les différences entre un projet sud-coréen et un projet américain ?

La manière de filmer, de filmer, reste la même. La principale différence est qu’en Corée du Sud, on s’intéresse moins aux racines d’un projet. Nous n’avons pas de franchise comme « Star Wars », avec toute cette histoire, ces personnages, ces costumes, ces codes bien établis. J’ai été très surpris par tout le travail en amont autour d’un tel projet.

Comment expliquez-vous la montée en puissance actuelle des comédiens sud-coréens aux Etats-Unis ?

Les créations asiatiques ont toujours eu du succès aux USA, qu’il s’agisse des films japonais, chinois ou hongkongais. Aujourd’hui, avec l’essor des plateformes de streaming, les créations sud-coréennes peuvent plus facilement être visionnées partout dans le monde, notamment aux États-Unis. J’ai plutôt la chance d’être acteur de cette ère de mondialisation. Mais ça va dans les deux sens, en Corée du Sud, on découvre de plus en plus de projets européens et ça fait du bien à notre créativité.

« The Acolyte » est votre premier rôle en anglais, qu’en retenez-vous ?

(Il rit). C’était très difficile, ma langue, mes muscles de la langue sont habitués à la prononciation coréenne. Chaque fois que j’essayais de faire des phrases en anglais, mes dents entraient en contact inhabituel avec ma langue et l’intérieur de ma bouche, ce n’était pas du tout naturel. Il y avait une forme d’usure, un mal-être. C’était très difficile, à tel point qu’au bout d’un mois j’avais du mal à avaler. J’ai beaucoup préparé ce tournage, j’avais deux coachs linguistiques et ils m’ont apporté beaucoup d’aide et de soutien. Il a fallu un certain temps pour se sentir à l’aise, mais ce fut une expérience formidable.

Que représente pour vous l’univers « Star Wars » ?

J’ai découvert le cinéma quand j’étais à l’école primaire. C’était un vrai choc à l’époque, tout était nouveau pour moi : l’histoire, les personnages, les décors, les effets spéciaux. Ce n’était pas un rêve de jouer dans « Star Wars » car à aucun moment, en tant qu’acteur sud-coréen, je n’ai pensé qu’un tel pont serait possible. Lorsque mon agent m’a proposé une interview de Leslye pour sa série, j’ai été totalement surpris. Encore aujourd’hui, je ne réalise pas vraiment que je viens de jouer un Jedi dans la série « L’Acolyte ».

PhotoDR.
 
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