Nouvel épisode dans le conflit entre le maire régionaliste de Carhaix (Finistère) et les organisateurs des Vieilles Charrues. Christian Troadec a réagi, ce dimanche 16 juin 2024, aux propos tenus par la direction du festival, qui s’est étonnée, vendredi dernier, “avoir vu arriver la police municipale sur le site de Kerampuilh, accompagnée d’un huissier, le 10 juin”constater l’occupation des lieux, dénonçant “un coup bas”.
« Les Vieilles Charrues n’ont pas signé les accords »
“Il n’y a pas de pression sur les Vieilles Charrues”rétorque Christian Troadec, dans un communiqué, rappelant que “s’il y a eu présence d’un huissier, c’est uniquement dû au fait que la direction des Vieilles Charrues n’a pas signé les conventions d’occupation du domaine public”.
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Christian Troadec dément sa présence à une réunion de crise
Selon les organisateurs du festival, une réunion de crise organisée le 29 mai a abouti à un nouvel accord qui « a dû être notifié d’un nouvel accord que l’organisation n’a jamais reçu »un accord “ce qui incluait le fait que le site était même gratuit”.
Christian Troadec nie avoir participé à cette réunion, organisée par le sous-préfet de Châteaulin, qui n’était pas présent “ qu’une réunion technique et d’information […] sans la présence d’aucun élu ».
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Et concernant la redevance de 367 000 € que devront payer Vieilles Charrues pour la location du terrain, «il répond aux recommandations de la Chambre régionale des comptes» Et “est déjà accepté par Motocultor et le festival du camping-car”.
Enfin, Christian Troadec s’interroge sur les sommes versées à l’Etat ” pour la simple présence de la police, qui coûte chaque année au festival des centaines de milliers d’euros ».
