C’était il y a plus de 25 ans. En 1998, précisément. A Lorient, Michel Vobmann fonde Rêves de clown. Une association qu’il dirige depuis, et qui est reconnue d’intérêt général et d’utilité publique. Elle intervient dans 18 établissements de santé dont 13 hôpitaux ; l’équivalent de 67 services, dans toute la Bretagne.
Ils fournissent une distraction pendant le traitement et aident à réduire les drames. Et puis, ça donne la banane à tout le staff
À Quimper, les premiers clowns hospitaliers, rémunérés par l’association, ont commencé à faire rire les patients hospitalisés en 2018 ; année au cours de laquelle le comité local a été créé. C’est également à cette époque que Fabienne Laurence rejoint l’équipe. Infirmière en pédiatrie au Chic, elle exerce en pédiatrie depuis quinze ans. Et au quotidien, elle apprécie la chance de travailler aux côtés de Piaf, Plouf, Bulot et Peps. « Parce qu’ils fournissent une distraction pendant le traitement et aident à réduire les drames. Et puis, ça donne un coup de pouce à tout le personnel… Ils font vraiment partie de l’équipe », insiste celle qui vient d’être nommée présidente de l’association.
« Sans bénévoles, nous n’existons pas »
Un président qui veut aussi saluer le travail des bénévoles. « Parce que sans eux, nous n’existerions pas non plus ! « . A Quimper, ils sont une vingtaine, dont le rôle consiste notamment à lever des fonds. « Les seules ressources, ce sont les dons et les legs », confirme le président. Et nous en avons besoin ! Car l’intervention des clowns a un coût. Fabienne Laurence l’illustre à travers un chiffre : « Un don de 10 € permet une visite et un traitement à un patient ». Depuis ses débuts, l’association a déjà rencontré un demi-million de patients.
Pratique
Contact : 02 56 54 17 81.
