La soprano belge Jodie Devos décède d’un cancer à l’âge de 35 ans

La soprano belge Jodie Devos décède d’un cancer à l’âge de 35 ans
La soprano belge Jodie Devos décède d’un cancer à l’âge de 35 ans

La chanteuse lyrique est décédée ce dimanche 16 juin des suites d’un cancer du sein. Elle avait acquis une renommée internationale.

Jodie Devos, chanteuse d’opéra belge au rayonnement international, est décédée ce dimanche 16 juin à Paris. La soprano est décédée d’un cancer du sein, selon les informations de la RTBF, confirmées par BFMTV.com. Elle avait 35 ans.

“C’est avec une infinie tristesse que nous annonçons le décès de notre artiste Jodie Devos”, a écrit l’agence artistique Intermezzo sur Facebook.

« Personnalité exceptionnelle, lumineuse et aimée de tous, son départ soudain laisse un immense vide dans le cœur de tous ceux qui ont eu la chance de la connaître. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches.

Née le 10 octobre 1988 dans la ville belge de Libramont, Jodie Devos débute le chant dans des chorales dès l’âge de 5 ans. Elle devient professionnelle en étudiant à l’Institut de Musique de Pédagogie de Namur puis à la Royal Academy of Music de Londres.

« Un déclencheur essentiel »

C’est en 2014 que sa carrière prend un tournant, lorsqu’elle remporte le deuxième prix du Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique, un concours qui récompense les artistes classiques.

« Le Concours a été, en juin 2014, un déclencheur essentiel, confiait-elle à La Libre en 2018. C’est le Concours qui m’a révélée en tant qu’artiste. Ce deuxième prix m’a donné une crédibilité auprès des metteurs en scène de théâtre.

Grands opéras classiques

Sa carrière se poursuit à Paris, à l’Académie de l’Opéra-comique, où elle se produit dans La chauve-souris Et Les Mousquetaires au couvent. Comme le rappelle Le Soir, elle s’est également illustrée dans de grands opéras classiques, comme Le Barbier de Séville, Orphée aux enfers, Les Noces de Figaro Ou La flûte magique. De l’Inde au Brésil, en passant par l’Allemagne ou la Pologne.

Un rythme de travail effréné que le chanteur, qui vivait à Paris depuis de nombreuses années, avait décidé de réduire au moment de la pandémie de Covid-19. “Je me suis rendu compte que depuis six ans, je ne m’étais pas arrêtée une seule seconde et que je commençais à être un peu dépassée”, confie-t-elle au Soir. « La pause covid a été bénéfique à ce niveau pour moi. Ça m’a permis de faire une pause et de me dire que cinq productions sur l’année, c’est déjà très bien ! Elle devait se produire cet été aux Gaumes de Jazz et aux Festivals de Wallonie.

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