Si Jude Law se réjouit qu’on ne lui propose plus de rôles basés sur son physique, il regrette de ne pas avoir davantage montré sa belle mine au début de sa carrière. En effet, à l’époque où il était considéré comme le jeune leader par excellence à Hollywood, l’acteur débutant qu’il était faisait tout pour briser cette image de beau mec. “J’essayais de mettre en valeur mon apparence au début de la vingtaine, et maintenant que mes traits s’affaissent et que je suis chauve, je regrette de ne pas en avoir profité”, a-t-il admis dans une interview accordée au magazine. Du jour.
“Je n’ai jamais eu l’impression d’être un beau mec, mais certains rôles exigeaient de faire preuve de séduction”, avoue-t-il. Une réflexion sur sa trajectoire qui prend tout son sens avec le rôle qui lui a été proposé dans Le jeu de la reineson dernier film, dans lequel il incarne le tristement célèbre Henri VIII.
Ça pue comme Henri VIII, il fallait le faire
Resté dans les annales pour son inconstance en matière de mariage, Henri VIII n’a d’égale sa cruauté que son embonpoint, particulièrement à la fin de sa vie. Et c’est précisément durant cette période que se déroule Le jeu de la reine qui, bien que déjà sorti des salles françaises, vient tout juste de sortir aux Etats-Unis. Face à Alicia Vikander, qui incarne Catherine Parr, la sixième et dernière épouse du souverain britannique, Jude Law a tout fait pour coller à l’ignominie de son personnage.
« J’ai lu plusieurs rapports intéressants selon lesquels on pouvait sentir Henry à trois pièces de distance. Sa jambe pourrissait tellement qu’il a recouvert (l’odeur) d’huile de rose. Je pensais que ça aurait un gros impact si je sentais mauvais”, raconte Jude Law, qui a donc fait appel à un parfumeur. « Il a découvert une extraordinaire variété d’odeurs de sang, d’excréments et de sueur. Au début j’ai utilisé sa préparation de manière très subtile. C’est alors devenu un véritable feu d’artifice. » Pauvre Alicia Vikander !
