Le Bas-Saint-Laurent atteindra le cap des 2 000 nouveaux cas de cancer chaque année au tournant des années 2030.
La Direction de santé publique du CISSS du Bas-Saint-Laurent a dévoilé jeudi dernier son portrait régional de surveillance du cancer pour les années 2013 à 2020.
Durant cette période, 12 548 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués dans la région, ce qui représente une moyenne annuelle de 1 569 cas.
Par ailleurs, les connaissances actuelles suggèrent qu’au moins 40 % des nouveaux cas de cancer chez l’adulte pourraient être évités grâce à des changements de comportement et à l’accès à des environnements favorables à la santé pour tous.
Plusieurs facteurs impliqués
Dans l’ordre, les cancers du poumon, du sein, colorectal et de la prostate sont les plus répandus dans la région.
L’âge avancé reste le principal facteur de risque de développer un cancer.
« Les capacités dont nous disposons pour dépister et détecter les cancers s’améliorent constamment. Il y a là une partie de l’explication, mais pas entièrement. C’est ce que tentent d’explorer les chercheurs. Au Bas-Saint-Laurent, c’est le vieillissement qui est le problème majeur», indique le directeur régional de santé publique, Sylvain Leduc.
La cigarette, l’alcool, le manque d’activité physique, certains comportements alimentaires, le soleil et certaines infections font partie des facteurs de risque de cancer.
FLO Nouvelles 96.5
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