En cette année olympique, le sport sur ordonnance s’impose comme une innovation majeure en médecine. Initialement réservée aux affections de longue durée (ALD), elle s’étend désormais à d’autres types de personnes, comme l’explique Jean-Bernard Fabre, doc en physiologie du sport.
Sports sur ordonnance constitue une avancée majeure en médecine préventive et curative. Cette prescription médicale permet aux patients de pratiquer une activité physique adaptée pour prévenir et réduire les facteurs de risque liés à diverses pathologies.
Le dispositif, initialement destiné aux maladies de longue durée (ALD), s’étend désormais aux personnes handicapées, en perte d’autonomie, ou souffrant de maladies chroniques comme le cancer.
Cette approche innovante vise à améliorer non seulement le bien-être physique en maintenant et en améliorant les fonctions motrices, respiratoires et cognitives, mais également le bien-être mental et social.
Pour bénéficier du sport sur prescription, il est indispensable d’obtenir l’accord d’un médecin, qui établit une prescription et un formulaire spécifique.
Des centres spécialisés, comme celui géré par le Dr Jean-Bernard Fabre HumanFabin Aix, propose des bilans et des évaluations physiques pour adapter au mieux l’activité recommandée.
Bien que non directement remboursée par l’Assurance maladie, la pratique du sport sur ordonnance est soutenue par certaines collectivités territoriales et mutuelles, qui contribuent financièrement à hauteur d’environ 250 € par an.
