cinq personnes condamnées – Libération

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Cinq personnes ont été condamnées ce jeudi 13 juin pour avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de l’auteur de bande dessinée, qui faisait l’objet d’une enquête pour diffusion d’images pédopornographiques.

Image de Kalachnikov, injures homophobes… Ce jeudi 13 juin, le tribunal correctionnel de Paris a condamné les cinq prévenus poursuivis pour injures et menaces de mort contre Bastien Vivès à deux à cinq mois de prison avec sursis. Son avocat, Maître Richard Malka, confirme auprès de Libérer que les prévenus (trois hommes et deux femmes âgés de 21 à 31 ans), ont été condamnés « Deux à cinq mois de prison avec sursis et environ 1 000 à 1 500 euros de dommages et intérêts » qu’ils n’ont pas indiqué qu’ils souhaitaient faire appel. Il salue cette décision : « Quiconque est attaché à l’État de droit ne peut qu’être satisfait. Il n’y a aucun motif légitime ou bonne raison pour une menace de mort.. Selon lui, Bastien Vivès “J’ai entendu les excuses de personnes qui, pour la plupart, n’avaient lu aucune de ses bandes dessinées et sont satisfaites de la décision prise.”

L’un des prévenus aurait envoyé à l’auteur de 38 ans une image d’une Kalachnikov accompagnée des mots « remède contre la pédophilie » sur Instagram. Les prévenus étaient également accusés d’insultes visant l’orientation sexuelle de Bastien Vivès. “Il n’y a aucune circonstance dans laquelle il serait excusable de lancer une balle de Kalachnikov sur un caricaturiste, de menacer de le fouetter dans une cave ou de le tuer.”, ajoute Me Richard Malka. Ces nombreuses menaces sur les réseaux sociaux ont même fini par contraindre le Festival d’Angoulême à plier, contraint en décembre 2022 à annuler l’exposition controversée « Dans le regard de Bastien Vivès ».

Depuis le début de la polémique en décembre 2022, les menaces d’agressions physiques se multiplient contre Bastien Vivès, en grande partie sur les réseaux sociaux. Ses dessins, qui mettent parfois en scène des violences sexuelles sur des enfants, lui ont cependant valu trois plaintes d’associations de protection de l’enfance, qui ont conduit à l’ouverture d’une enquête pour diffusion d’images pédopornographiques. Cette enquête est toujours en cours.

 
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