Afin d’offrir une meilleure santé à tous, Orange Guinée, à travers ses salariés, a fait un don de sang à l’infirmerie Bellevue, dans la commune de Dixinn, ce jeudi 13 juin 2024. Ce geste, initié à l’occasion de la Journée Mondiale du Don de Sang, prévu demain vendredi, est destiné à faire de la société Orange Guinée un partenaire social soucieux du bien-être des Guinéens, au-delà des affaires, a appris sur place Guineematin.com par l’intermédiaire d’un de ses journalistes.
Depuis plusieurs années, les collaborateurs d’Orange Guinée s’engagent pleinement aux côtés des plus démunis, pour leur offrir l’accès à une meilleure santé.
Mamadou Lamine Thiam, Directeur des Ressources Humaines d’Orange Guinée, explique les motivations de cette initiative de don du sang.
« C’est une initiative responsable et citoyenne. Orange Guinée est une entreprise qui fait partie d’un grand groupe, notamment avec la SONATEL, qui organise ce type d’événement pour démontrer, au-delà de la perspective business pour laquelle les gens nous perçoivent, que nous avons aussi cette responsabilité citoyenne. , patriotique, de partager ces instants de don du sang, qui est encore pour nous une valeur de solidarité avec nos populations… Malheureusement, c’est le dernier pour moi. Mais cela sera poursuivi par mon successeur. Nous avons 500 employés, au-delà de cela ; nous avons nos forces auxiliaires, notamment nos intérimaires et même nos stagiaires. Si nous atteignons 80 % de nos effectifs, nous aurons gagné le pari », a-t-il indiqué.
Mamadou Mountagha Diallo, salarié, responsable du sponsoring événementiel et de la visibilité chez Orange Guinée, se réjouit de cette idée.
« Nous sommes ici pour sauver des vies. Actuellement, si vous voyez dans nos hôpitaux, il y a tellement de gens qui sont allongés et qui ont besoin de sang. Alors, pour nous aussi, c’est notre façon, qui sommes en bonne santé, de les aider. Parce que donner du sang sauve réellement des vies. Alors, j’encourage tous les collègues, toutes les personnes qui suivront cette vidéo à vraiment venir donner du sang car il y a des gens dont la vie en dépend. C’est donc aussi un moyen de sauver des vies. J’encourage donc tout le monde à faire comme nous. Et pour moi personnellement, c’est la troisième fois», a déclaré M. Diallo.
De son côté, Fatoumata Binta Silati Diallo, responsable de l’unité de sensibilisation au Centre National de Transfusion Sanguine, soutient cette initiative d’Orange Guinée et explique les critères pour être donneur de sang.
« Nous remercions avant tout Orange Guinée, puisque chaque année l’entreprise nous invite à donner beaucoup. Tout le personnel d’Orange Guinée donne son sang pour sauver les malades. Et ce que vous devez savoir, c’est que le sang n’est nulle part fabriqué artificiellement. C’est pourquoi, en réalité, quiconque donne du sang sauve des vies humaines. Cela pourrait être lui-même, il pourrait se sauver lui-même ou sauver sa famille immédiate. Vous savez, il y a des critères pour donner du sang. Toute personne en bonne santé, pesant un poids supérieur ou égal à 50 kg et âgée de 18 à 60 ans peut donner son sang. Il y a donc des critères préalables. Tout d’abord, nous effectuons l’examen médical, le taux d’hémoglobine, pour voir si le donneur a vraiment suffisamment de sang pour économiser et donner du sang. On vérifie aussi le pouls, tout ça, pour voir s’il n’est pas hypo- ou hypertendu. S’il est vraiment en forme, il donne du sang afin d’éviter toute réaction ultérieure. Ainsi, toutes les mesures seront prises sur le donneur avant qu’il ne donne son sang. Il n’y aura aucun risque, mais plutôt des avantages. Car, après les préliminaires ici, nous effectuerons quelques analyses en laboratoire pour le donneur et les résultats seront restitués confidentiellement sous enveloppe fermée après analyse. C’est pourquoi nous vous avons dit qu’avant de donner du sang, vous devez d’abord donner vos informations. Il n’est pas malade ? Il n’a pas la drépanocytose ? N’a-t-il pas une leucémie s’il vient de quitter l’hôpital avant deux mois ? Ensuite, il se pèse pour voir s’il pèse vraiment au moins 50 kg. Car moins de 50 kg ne donne pas de sang. En donnant du sang, il n’y aura aucun risque. Après cela, maintenant qu’il revient, nous lui attribuons le sac et les tubes. Là, vous l’avez vu, les tubes sont destinés aux analyses en laboratoire. C’est pour l’immuno-sérologie. Le tube là-bas est destiné à l’immuno-hématologie. C’est à dire vérifier le groupe sanguin A et le facteur régulé. Les autres sont destinés aux analyses, pour vérifier si le donneur est réellement en bonne santé : syphilis, antigène, hépatite B, hépatite C et VIH1 et 2. Donc, le patient doit recevoir du sang propre et prêt à être transfusé », a expliqué Fatoumata Binta. Silati Diallo, chef de l’unité de sensibilisation au Centre National de Transfusion Sanguine.
Ismaël Diallo pour Guineematin.com
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