Nous opérons une hypertrophie laser de la prostate en Wallonie, pour une récupération plus rapide du patient

Nous opérons une hypertrophie laser de la prostate en Wallonie, pour une récupération plus rapide du patient
Nous opérons une hypertrophie laser de la prostate en Wallonie, pour une récupération plus rapide du patient

L’hypertrophie de la prostate est une évolution naturelle, qui touche un homme sur deux vers la cinquantaine, et encore plus après.

Pour nous expliquer de quoi il s’agit, le Dr Alexandre Delrée, urologue à la clinique Saint-Luc de Bouge, utilise la métaphore d’une orange. “On peut comparer la prostate à un fruit avec une peau, et au milieu de la chair du fruit, passe l’urètre. Lorsque le fruit – en fait l’adénome situé au milieu de la prostate – grossit, il comprime l’urètre. Cela provoque un obstacle mécanique

Dr Alexandre Delrée urologue à Saint-Luc Bouge ©Saint-Luc Bouge

Elle peut se traduire par l’apparition de difficultés à vider la vessie ou d’envies fréquentes et urgentes d’uriner jour et nuit et d’autres complications plus occasionnelles (calculs, sang dans les urines, rétention d’urine). urine…)

Dans un premier temps, le patient est traité avec des médicaments, puis lorsque le traitement n’est pas ou plus efficace, une solution chirurgicale lui est proposée.

Avant, comment fonctionnait-on ?

Le Dr Delrée opère avec des lasers depuis cinq ans. “Avant, pour les petites prostates – jusqu’à 60 ml – on opérait aussi par des moyens naturels, avec un courant électrique qui fragmente le tissu prostatique en petits copeaux.

Pour les prostates plus volumineuses, c’était une opération classique : «Le patient était ouvert entre le pubis et l’ombilic. Nous avons ouvert grand pour énucléer chirurgicalement la prostate, retirant ainsi la chair de l’orange.

La nouvelle méthode, le laser Thulium, permet d’enlever l’adénome par voie endoscopique, en passant par l’urètre. “Nous libérons le canal urétral intraprostatique en retirant l’adénome hypertrophié», explique le chirurgien urologue.

Le noyau détaché est poussé dans la cavité vésicale puis fragmenté à l’aide d’un morcellateur de tissus. “Le tissu est aspiré vers des petites lames, puis les petits fragments sont aspirés vers l’extérieur, grâce à un courant de sérum physiologique.»

Une autre technique pour soigner la prostate : la vapeur, à la clinique Saint-Jean à Bruxelles

Qu’est-ce que cela change pour le patient ?

Tous les hôpitaux n’utilisent pas encore cette technique. Quel est son bénéfice pour le patient ? Il y a plusieurs avantages selon le Dr Delrée : «Il y a moins de saignements, ce qui permet une intervention naturelle sur des prostates plus volumineuses, avec moins de cicatrices et une meilleure convalescence.»

Ainsi, la plupart des patients peuvent quitter l’hôpital le lendemain de l’opération, qui se déroule sous anesthésie générale, ou sous rachianesthésie (l’injection se fait dans le bas du dos, entre deux vertèbres lombaires, pour endormir tout le bas du corps).

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