« Un nombre de passages aux urgences multiplié par sept. » L’épidémie de coqueluche fait rage depuis début 2024

« Un nombre de passages aux urgences multiplié par sept. » L’épidémie de coqueluche fait rage depuis début 2024
« Un nombre de passages aux urgences multiplié par sept. » L’épidémie de coqueluche fait rage depuis début 2024

L’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine confirme une augmentation des cas de coqueluche depuis le début de l’année. Les autorités sanitaires appellent à une grande vigilance afin d’éviter au maximum les cas graves, notamment chez les nourrissons. Mots d’ordre : prévention et vaccination !

Cette épidémie ne doit pas être prise à la légère, la coqueluche est de retour en France. L’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine confirme le début de ce nouveau cycle épidémique et appelle à une vigilance accrue.

Il est difficile d’obtenir des chiffres exhaustifs auprès des autorités sanitaires, car il n’existe pas de déclaration obligatoire concernant la coqueluche. Cependant, Laurent Filleul, responsable de Santé publique France Nouvelle-Aquitaine, confirme que : « Du 11 mars au 27 mai, le nombre de passages aux urgences en France a été multiplié par sept. » Sur les cinq premiers mois de 2024, on compte déjà plus de cas de coqueluche déclarés que sur l’ensemble de l’année 2023…

Illustrations – Les nourrissons atteints de coqueluche sont plus exposés aux formes graves de la maladie

© MAXPPP

Cas graves chez les nourrissons

La coqueluche est une infection bactérienne très contagieuse, plus que la varicelle et autant que la rougeole. La transmission se produit principalement au sein des familles, dans les communautés. Les nourrissons de moins de deux mois sont trop jeunes pour être vaccinés. Les bébés sont donc plus susceptibles d’être atteints et de développer des formes graves nécessitant une hospitalisation.

Quarante-six cas de coqueluche chez des nourrissons de moins d’un an ont été recensés dans les hôpitaux français au cours des cinq premiers mois de 2024. Un nombre supérieur à celui de l’ensemble de l’année 2023.


Illustration – La vaccination, une barrière efficace contre la coqueluche

© CHRISTOPHE BARREAU / MAXPPP

La vaccination pour contrer l’épidémie

Pour réduire les formes graves, les hospitalisations et les décès des nourrissons, Santé Publique France rappelle le principe d’une vaccination obligatoire à l’âge de deux mois, quatre mois, suivie d’un rappel à onze mois. La vaccination des femmes enceintes est également recommandée à partir du deuxième trimestre de la grossesse.

La vaccination est fortement recommandée aux personnes à risque, immunodéprimées ou souffrant de maladies respiratoires chroniques. Les professionnels de santé sont également encouragés à se faire vacciner.

L’Assurance maladie rembourse 65 % du vaccin contre la coqueluche. Dans la plupart des cas, les mutuelles prennent en charge le montant restant. La majorité des adultes doivent être vaccinés pour ne pas être vecteurs de la maladie, sans oublier les rappels : “Pour les adultes, c’est simple, c’est à 25, 45, 65 ans. Il y a beaucoup de gens qui passent à côté.”, explique Bernard Bertin. Le directeur de la santé de la ville de Limoges ajoute que le « Le vaccin DTC protégeant contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite est administré avec le vaccin contre la coqueluche. Cela permet une protection optimale.

Dernier point, Santé Publique France conseille le port du masque en cas de rhume, mal de gorge, fièvre et toux. Une protection efficace, car la coqueluche, une infection bactérienne, se transmet par voie aérienne…

 
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