l’essentiel
L’humoriste et chanteur Bengous anime une « soirée marseillaise » le mercredi 12 juin à L’Envol. Le supporter de l’OM a constitué, en dix ans, une communauté de plusieurs dizaines de milliers d’abonnés sur YouTube et les réseaux. Son premier titre, « Tié la famille », sort en 2017 et est sacré or en 2023.
La Dépêche du Midi : Heureux de venir à Toulouse ?
Bengous : Cela fait plaisir, d’autant plus que je n’ai pas l’habitude de venir dans la Ville Rose, j’ai hâte de rencontrer ses habitants. Toulouse, ce n’est pas Marseille mais c’est la famille !
Comment avez-vous débuté en tant qu’humoriste sur les réseaux ?
Je riais avec mes collègues ambulanciers, je leur envoyais des vidéos de moi. J’étais une personne plutôt réservée et timide avec des gens que je ne connaissais pas, mais ils ont commencé à poster mes vidéos sur Facebook. J’ai vu que c’était populaire, que les gens riaient. J’ai arrêté mon métier d’ambulancier et me suis consacré à la vidéo, vu l’ampleur que cela prenait. Quand on ramène de la joie et de la bonne humeur, surtout en ces temps, on ne peut que continuer. Il n’y a rien de plus important et d’incroyable que de redonner le sourire aux lèvres.
Y a-t-il un lien entre votre ancien travail et ce que vous faites maintenant ?
Non, rien à voir. Sauf la dégaine ! Tous les ambulanciers de Marseille en ont un, avec des lunettes de soleil.
Quand avez-vous décidé de commencer à chanter ?
J’écoutais souvent « Djon Maya » de Victor Démé dans ma voiture en chantant dessus les mots « tié la famille ». Alors les gens me disaient : « Où est-elle ? Attaché la famille ? « Ça n’existait pas, c’est moi qui l’ai inventé. Cela m’a pris du temps mais je me suis lancé, « Tié la famille » est sorti en 2017. C’était un gros succès, c’est toujours un gros succès. environ 60 000 écoutes par semaine sur Spotify. Cette musique est top, elle rassemble tous les âges.
Quels sont les autres titres que vous aimez particulièrement ?
« C’est la fête », en duo avec Soprano, et « On se regale », avec JuL, me tiennent particulièrement à cœur. C’est un honneur d’avoir chanté avec ces deux légendes du rap marseillais.
Avez-vous réalisé un rêve d’enfant en devenant l’influenceur que vous êtes aujourd’hui ?
Quand j’étais enfant, je voulais être footballeur. Je n’aurais jamais pensé que je serais un comédien ou que je serais si connu que c’est tombé dans mon giron. Je suis fier d’être arrivé là où je suis et de rendre ma famille heureuse. Je garde la tête sur les épaules, je ne pense pas que je sois Mike Brant. Ce sont les gens qui sont les stars, sans eux je ne serais pas là.
Avez-vous des modèles ?
J’aime beaucoup Gad Elmaleh. Quand j’étais jeune je regardais aussi les comédiens Titoff et Patrick Bosso, ils me tuaient de rire. Mais pour être honnête, celui qui est vraiment mon idole, après mon père bien sûr, c’est Zinédine Zidane.
