Cransac. Une exposition originale entre art pictural et numérique proposée par Karine Costanzo

Cransac. Une exposition originale entre art pictural et numérique proposée par Karine Costanzo
Cransac. Une exposition originale entre art pictural et numérique proposée par Karine Costanzo

Après une vingtaine d’années passées en région parisienne, où elle a enseigné dans un lycée hôtelier, Karine Costanzo s’est installée il y a 3 ans avec sa famille à Flagnac, près de Pagax.

Artiste dans l’âme, elle a tenu jusqu’à fin juin à Envol de Cransac, son exposition-vente de peintures, vendues de 30 à 1 000 €, qu’elle a intitulée « Echappées Aveyronnaises ».

« Je connais bien l’Aveyron pour y être venue à de nombreuses reprises », explique-t-elle, son compagnon étant originaire de Flagnac et avouant que ce département abrite de très beaux sites. « J’ai toujours été attiré par l’art pictural, notamment par le mouvement des impressionnistes qui osaient quitter les ateliers pour faire autre chose, et je suis également attiré par les outils numériques, qui ouvrent beaucoup de perspectives. En m’installant à Pagax, je me suis retrouvé avec du temps libre, à moi donc de l’occuper de la meilleure façon. »

La peinture et le numérique la fascinent, elle tente de combiner les deux arts.

« Ce sont les photos de sites que j’ai prises qui m’ont donné la réponse. Totalement autodidacte et sans savoir à quoi j’allais aboutir, j’ai commencé à les travailler avec des outils numériques », explique l’artiste. .

Petit à petit, sa démarche artistique s’affirme. « J’ai vite compris que pour retravailler ces photos, il me fallait des photos de très bonne qualité. C’est pourquoi je fais souvent appel à des professionnels, notamment ceux qui utilisent des drones pour les prises de vue aériennes. »

Dans ces photos elle intervient ensuite sur les paysages, les bâtiments, les formes ou les contours, accentuant de traits tous les éléments qu’elle a préalablement sélectionnés. « Je garde ceux que je souhaite et je supprime tout ce qui semble alourdir le visuel, pour le purifier, sans le dénaturer », explique Karine Costanzo. « Comme les impressionnistes, j’ai ma palette mais sur ordinateur et je choisis les teintes, qui ne sont pas forcément celles naturelles de la photo. Une fois mon travail terminé, je l’envoie chez l’imprimeur, et nous finalisons ensemble les tableaux qui sont tous des créations uniques.

Elle prend ensuite le temps de sélectionner le bon support.

« Si je souhaite obtenir un effet mat, j’utilise une plaque en polymère expansé, pour un effet mat et brillant, c’est une plaque composite en aluminium, et pour un effet brillant, du verre acrylique sur lequel je sérigraphie des éléments, des zones, avec de l’encre métallisée. .»

Contact au 06 76 59 90 48.

 
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