nouvelles contaminations humaines et épizootie qui s’accélère aux Etats-Unis

nouvelles contaminations humaines et épizootie qui s’accélère aux Etats-Unis
nouvelles contaminations humaines et épizootie qui s’accélère aux Etats-Unis
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Une ferme de vaches laitières à Rockford (Illinois), États-Unis, le 9 avril 2024. Dans cette ferme, plusieurs vaches ont été placées en isolement par mesure de précaution contre l’épidémie de grippe aviaire. JIM VONDRUSKA / REUTERS

Un troisième homme infecté aux Etats-Unis par le virus H5N1, un premier cas humain en Australie, un premier homme contaminé par le H5N2 au Mexique : en une semaine, différentes sous-lignées de grippe aviaire ont suscité l’inquiétude en passant d’une espèce animale à homme. Bien qu’il ne s’agisse pas des mêmes virus ni des mêmes enjeux en termes de santé publique, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) juge dans les deux cas que « le risque actuel pour la population générale est faible ».

Pourtant, les signaux s’accumulent et les scientifiques multiplient les appels à mettre en place des mesures pour éviter tout scénario catastrophique. « Je pense que les circonstances actuelles justifient de tirer la sonnette d’alarme et de se mobiliser pour la production de vaccins »expliqué à Monde Gregory Poland, directeur du groupe de recherche sur les vaccins à la Mayo Clinic de Rochester, Minnesota.

En Australie, une enfant de 2,5 ans est devenue vendredi 7 juin le premier cas officiel de H5N1 dans le pays. Elle a été infectée lors d’un voyage en Inde et a développé des symptômes à son retour chez elle. Après un séjour de plus de deux semaines en soins intensifs, elle est désormais rétablie. Au Mexique, peu d’éléments ressortent encore de l’enquête sur le premier cas humain connu lié au virus H5N2, annoncé mercredi par l’OMS. Le patient, un homme de 59 ans, est décédé une semaine après l’apparition de symptômes aigus comprenant de la fièvre, un essoufflement, de la diarrhée et des nausées. Son entourage a indiqué qu’il souffrait déjà de multiples comorbidités et l’OMS considère son décès comme « multifactoriel ». Au cours des vingt dernières années, on estime qu’environ la moitié des cas signalés de grippe aviaire ont entraîné la mort par symptômes aigus, mais en l’absence d’un dépistage à grande échelle prenant en compte les cas asymptomatiques, impossible de calculer un taux de mortalité.

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Grippe aviaire : la propagation mondiale du virus alimente les craintes de contamination humaine

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Le dépistage, c’est tout l’enjeu de l’épizootie actuelle dans les élevages de vaches laitières aux Etats-Unis. Avec une nouvelle infection signalée jeudi au Minnesota, quatre-vingt-une fermes dans onze États américains sont désormais touchées par le virus. Mais, pour l’instant, les éleveurs ne sont pas obligés de faire tester leurs animaux, sauf en cas de transfert d’un Etat à un autre, et ils restent réticents à procéder à des contrôles qui pourraient les contraindre à mettre leurs troupeaux en quarantaine, voire à les abattre. Il a été démontré fin mai qu’un échantillon de lait sur cinq commercialisé aux États-Unis contenait des restes du virus, ce qui suggère que l’épidémie est plus répandue qu’on ne le pensait auparavant.

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