En ce mois de sensibilisation au cancer du poumon, le collectif « Ensemble, nous les poumons » souhaite sensibiliser le public au dépistage individuel de la pathologie.
Avec près de 31 000 décès en 2021, le cancer du poumon est la tumeur maligne la plus mortelle en France. “Le cancer du poumon reste la principale cause de décès par cancer dans notre pays», a confirmé le professeur Sébastien Couraud, chef du service de pneumologie de l’hôpital Lyon Sud dans un communiqué. A l’occasion de Novembre Perle, mois de sensibilisation au cancer du poumon, les Hôpitaux Civils de Lyon (HCL) et le collectif « Ensemble Nous Poumons » souhaitent accélérer la prévention du cancer du poumon, notamment en mettant l’accent sur le dépistage individuel.
Actuellement peu mise en œuvre, elle pourrait être réalisée chez toutes les personnes à risque de cancer du poumon. Ou ceux âgés de 50 à 74 ans, fumant 10 cigarettes par jour depuis plus de 30 ans ou plus de 15 cigarettes par jour depuis plus de 25 ans, et fumant activement ou arrêtant de fumer depuis plus de 10 ans.
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Un scanner comme dépistage
L’examen de référence pour le dépistage du cancer du poumon est le scanner à faible dose et sans injection. Elle doit être réalisée à un an d’intervalle pour les deux premiers examens, puis tous les deux ans après deux examens négatifs. “Comme tous les membres du collectif Ensemble Nous Poumons, je reste mobilisé sur la question du dépistage individuel du cancer du poumon avant que le dépistage organisé ne soit déployé en France, comme c’est déjà le cas chez certains de nos voisins européens.“, adds Professor Couraud.
En attendant le dépistage, les experts conseillent également de surveiller les symptômes évocateurs de la maladie, notamment l’apparition ou l’augmentation d’une toux de bronchite chronique, des infections pulmonaires à répétition, des crachats sanglants ou encore l’apparition d’un essoufflement. en l’absence de problèmes cardiaques avérés.