La consommation d’antibiotiques a baissé de 3,3% en 2023, mais ce n’est toujours pas suffisant

La consommation d’antibiotiques a baissé de 3,3% en 2023, mais ce n’est toujours pas suffisant
La consommation d’antibiotiques a baissé de 3,3% en 2023, mais ce n’est toujours pas suffisant

Après deux années d’augmentation, la consommation d’antibiotiques en médecine de ville (qui représente 90 % de la consommation totale d’antibiotiques) a baissé en en 2023. C’est le résultat des chiffres publiés mercredi 6 novembre 2024 par Santé publique France, rapporte BFMTV .

En 2023, on compte 820,6 prescriptions pour 1 000 habitants, soit une baisse de 0,2 % par rapport à 2022. La consommation a baissé de 3,3 % sur un an. La baisse de la consommation était perceptible plusieurs années avant la pandémie de Covid-19. Mais une reprise a été constatée en 2021 et 2022.

Les femmes et les seniors gros consommateurs

Ces nouveaux chiffres constituent “un signe encourageant”selon le Dr Caroline Semaille, directrice générale de Santé publique France. « Toutefois, nous sommes encore loin de l’objectif de moins de 650 prescriptions pour 1 000 habitants par an retenu par la Stratégie nationale 2022-2025 de prévention des infections et de l’antibiorésistance »a-t-elle noté.

Des disparités sont notables sur l’ensemble du territoire selon l’âge, le sexe et les territoires. Ainsi, 59,1 % des prescriptions concernaient des femmes. La prescription a diminué chez les enfants de moins de 5 ans, s’est stabilisée chez les 15-64 ans et a augmenté chez les plus de 65 ans. A noter que la consommation d’antibiotiques était plus élevée en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Corse.

Du côté des prescripteurs, les médecins généralistes ont réduit les délivrances d’ordonnances d’antibiotiques en 2023 (-1,3%). Mais à l’inverse, les spécialistes ont augmenté leurs prescriptions, avec une hausse de 4 % pour les dentistes et de 4,6 % pour les autres praticiens.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Mpox, des premiers cas aux campagnes de vaccination
NEXT L’AHA explore les liens entre le cœur et le cerveau