La 60e édition 2024 de l’International Cancer Congress (ASCO), qui rassemble près de 35 000 spécialistes à Chicago du 31 mai au 4 juin, fait cette année encore la part belle aux avancées face aux différentes formes de cancer du poumon.
2024, année du poumon pour les 60 anse édition du congrès international sur le cancer (ASCO) qui rassemble comme chaque année près de 35 000 spécialistes à Chicago (États-Unis). Cette année encore, des avancées notables face à diverses tumeurs du poumon ont été présentées (tumeurs qui touchent 45 000 nouveaux patients chaque année en France et provoquent plus de 33 000 décès).
Une nouvelle classe de médicaments contre le cancer
Entre les combinaisons d’immunothérapies avec des chimiothérapies et l’utilisation de conjugués anticorps médicament (en anglais « anticorps drug conjugates », en abrégé ADC et encore appelés « anticorps armés » ou encore « immunoconjugués »), une nouvelle classe de médicaments en plein développement dans différents cancers ( sein, vessie…), des espoirs concrets se dessinent pour les patientes.
Pour rappel, il existe deux principales formes de cancers du poumon (bronchiques), définis selon l’origine des cellules bronchiques dont ils sont issus.
On distingue d’une part les cancers du poumon dits non à petites cellules (NSCLC, les plus fréquents, 85%, dont adénocarcinomes, carcinomes épidermoïdes et carcinomes à grandes cellules) et d’autre part les cancers du poumon dits à petites cellules (SCLC, 15%, principalement dus au tabac, très agressifs).
Cette année encore, toutes ces formes voient leurs traitements évoluer, même dans les formes déjà métastasées du CPNPC, et c’est sans doute une très bonne nouvelle. Exemple avec pas moins de deux études importantes présentées en séance plénière, point culminant du congrès.
« Le durvalumab devrait devenir un nouveau standard de traitement »
La première, ADRIATIQUE, vient (et c’est une première) de démontrer l’intérêt de l’adjonction précoce d’une immunothérapie, le durvalumab (nom commercial Imfinzi, des laboratoires AstraZeneca) dans les formes localement avancées de CPPC.
Une avancée indéniable où, depuis trente ans, on administre le même traitement (chirurgie et chimiothérapie), a[…]
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