Albert Anker retourne chez lui

Albert Anker rentre chez lui

Publié aujourd’hui à 15h56

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Nous avons pu le découvrir, intact, si riche de souvenirs et de témoignages de la vie d’un artiste en l’excellent portrait d’Albert Anker, « Leçons de peinture de Raphaël » produit par le Zurichois Heinz Bütler et écrit par des experts dans son travail et d’autres personnalités culturelles.

Le 7 juin prochain, cette ferme située dans le village d’Anet où vivait le Bernois en tant que père et artiste de la cellule familiale, ouvrira ses portes au public. Une douzaine d’années d’études et de consultations diverses ont précédé cette transformation en un centre qui comprend l’ancienne maison du peintre (1831-1910) ainsi qu’un pavillon d’art nouvellement construit.

«Nous voulions placer le patrimoine d’Anker dans des conditions de conservation sûres et présenter son univers au public de manière contemporaine», explique la directrice artistique Daniela Schneuwly-Poffet. L’appartement et l’atelier du peintre, restés en l’état, peuvent être visités. «Nous montrons l’environnement bourgeois dans lequel vivait Anker. Sa famille, par exemple, mangeait avec des couverts en argent et en porcelaine », note M.moi Schneuwly-Poffet. Les œuvres sont conservées et exposées dans le pavillon des arts.

Des expositions temporaires sont prévues dans le pavillon. La première, qui sera visible dès le jour de l’ouverture, s’intitule « Lumière du Sud ». Nous y verrons des croquis et des aquarelles réalisés lors des voyages d’études de l’artiste en Europe du Sud, notamment en Italie. «Ces œuvres n’ont jamais été exposées dans une exposition d’une telle ampleur», poursuit le directeur artistique. «Les tableaux de voyage, avec leur touche impressionniste, se démarquent du reste de l’œuvre du peintre bernois», explique-t-elle.

L’exposition permanente de la Maison Anker présente par exemple des objets personnels de l’artiste, mais aussi des reproductions de ses œuvres majeures. Les peintures se situent également dans leur contexte politique et historique. « C’était un homme et un artiste qui a vécu une époque marquée par de nombreux bouleversements – et qui les a observés avec attention. »

À Berne et Martigny

Parallèlement, le Musée des Beaux-Arts de Berne accueille jusqu’au 21 juillet l’exposition «Les filles qui lisaient» avec des tableaux du peintre bernois. Tandis que celui de la Fondation Gianadda, “Albert Anker et l’enfance” , déjà un succès avec la barre des 50 000 visiteurs dépassée, se poursuit jusqu’au 30 juin. Animé par une démarche unique, il témoigne d’une thématique récurrente. Les chiffres le disent : sur les 796 peintures à l’huile réalisées par les Bernois, environ 500 représentent des enfants. Et au-delà de ça, une merveilleuse joie de vivre.

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ATS/Florence Millioud

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