Patrick Bruel en fusion totale samedi soir avec son public audomarois

Rarement un thème s’impose avec autant de force tout au long d’un concert. Qu’il s’agisse de mots d’amour, de mots de haine ou du besoin de s’écouter, les chansons et apartés de Patrick Bruel évoquent le besoin de dialogue.

La scénographie impressionnante renforce le message de l’artiste avec des vidéos et des effets graphiques projetés sur écrans géants. Heureusement, des moments plus calmes, plus intimistes et acoustiques donnent du souffle à un show aux tonalités rock, pop, arabe et parfois presque rap.

L’artiste s’est produit devant environ 4 000 personnes.

Le spectacle a duré 2 heures 30 minutes sans interruption, mais certains moments forts ont été marquants. La première lors de la lecture de la dernière lettre du résistant de la Seconde Guerre mondiale, Missak Manouchian, suivie de la chanson Aux souvenirs que nous sommes. L’artiste a d’ailleurs eu l’occasion de faire de même lors de l’entrée au Panthéon de cette figure de la Résistance française en février dernier. Le deuxième moment fort est un bain de foule alors qu’il se dirige vers son piano placé au milieu du public. La superposition sur les écrans de l’image du chanteur et des réactions en direct de ses fans renforce le sentiment fusionnel du moment.

Un spectacle précis au cours duquel « Patrick » en a encore fait une adaptation audomarois, avec une référence aux inondations.

Les séquences sont précises, chacune facilitant le passage à la suivante ce qui n’empêche pas Bruel de s’en écarter le temps d’une exclusivité pour le public audomarois. C’est bien avec la chanson héros qu’il salue le courage des pompiers et qu’il exprime sa solidarité avec les personnes touchées par les inondations que connaît notre région.

Le spectacle a duré deux heures et demie.

Les 4 000 spectateurs ont également pu chanter de tout leur cœur. Certains des titres les plus connus sont indissociables de l’expérience live au point de supplanter dans l’imaginaire l’original enregistré en studio. Difficile à imaginer Je te le dis quand même Ou Qui a le droit sauf avec Patrick Bruel seul au piano jouant devant un public chantant à l’unisson. La seule évolution depuis les débuts de l’artiste est que les flashs des téléphones ont remplacé les briquets.

Le chanteur a interprété ses plus grands tubes, « Qui a le Droit », « J'te dis néanmoins »…
Le chanteur a interprété ses plus grands tubes, « Qui a le Droit », « J’te dis néanmoins »…
 
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