La bactérie Escherichia coli peut provoquer des symptômes très graves chez certains patients. Les intoxications générées peuvent être intestinales ou urinaires en cas d’infection.
Bien qu’elles ne soient généralement pas dangereuses pour la santé, certaines variétés d’E.coli peuvent provoquer des intoxications. Il s’agit, le plus souvent, de variétés qui « produisent des shigatoxines » comme c’est le cas lors de la récente vague de contaminations françaises.
Ces toxines provoquent des intoxications qui, dans la majorité des cas, ne sont pas graves et se traduisent principalement par des maux de ventre et des diarrhées. Elles peuvent également entraîner des infections urinaires qui nécessiteront la prise d’antibiotiques.
Nausées, fièvre, douleurs urinaires…
Le site Internet de Santé publique Canada a identifié d’autres symptômes en cas d’infection. Tout d’abord, une personne infectée peut ne pas être malade, mais sinon les patients peuvent ressentir : « Des nausées, une légère fièvre, des maux de tête, des vomissements, de fortes crampes d’estomac ou de la diarrhée. » aqueux ou sanglants », a énuméré l’organisation.
En France, les autorités sanitaires évoquent également « des signes de grande fatigue, une pâleur ou encore une diminution du volume des urines, qui deviennent plus foncées ».
Quant aux infections urinaires provoquées par cette même bactérie, le site Santé Magazine recense les symptômes notables : sensation de brûlure ou de douleur à la miction, sensation de poids dans le bas-ventre, fièvre, frissons et douleurs musculaires, problèmes sexuels, difficulté à uriner, urine trouble donnant dégage une odeur inhabituelle avec éventuellement des traces de sang et un besoin d’uriner très souvent sans évanouir beaucoup d’urine.
Premiers symptômes après 3 jours
Les premiers symptômes peuvent apparaître trois à quatre jours après l’exposition à la bactérie, et jusqu’à 15 jours, selon une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) en 2019.
Bien que ces intoxications disparaissent généralement sans dommage en dix jours, elles peuvent dans de rares cas entraîner des complications, notamment chez les jeunes enfants et les personnes âgées.
Il est le plus souvent appelé « syndrome hémolytique et urémique » (SHU). Cela entraîne généralement une insuffisance rénale aiguë et de graves problèmes sanguins, avec pour conséquences potentielles le coma ou la mort.
Parmi les infections d’origine alimentaire, la salmonellose et la listériose sont à l’origine de beaucoup plus de décès. Le premier notamment est à l’origine de plusieurs centaines de décès chaque année en France.
Pour les personnes les plus à risque, il est fortement recommandé de privilégier une cuisson approfondie de la viande hachée (70°C), d’éviter la consommation de lait cru et de produits à base de lait cru, et d’éviter la consommation de produits généralement crus.