les costumes mythiques des spectacles de Philippe Decouflé, icône des JO d’Albertville, sont exposés à Moulins

les costumes mythiques des spectacles de Philippe Decouflé, icône des JO d’Albertville, sont exposés à Moulins
les costumes mythiques des spectacles de Philippe Decouflé, icône des JO d’Albertville, sont exposés à Moulins

Comme un avant-goût olympique… A deux mois des Jeux Olympiques de Paris 2024, une exposition du Centre national du costume de scène de Moulins (Allier), célèbre Philippe Decouflé. Le chorégraphe de la cérémonie d’ouverture des JO d’Albertville en 1992, est un pionnier pour ses spectacles décalés et ses costumes colorés.

Le Centre national du costume de scène (CNCS) de Moulins propose à partir du samedi 25 mai une plongée dans l’univers du chorégraphe Philippe Decouflé, icône des JO d’Albertville en 1992.

“Aujourd’hui, je vais faire la cérémonie la plus sobre du monde”, confie à l’AFP l’artiste de 62 ans qui garde un « super souvenir » d’Albertville et regarde avec “distance” préparation pour Paris.

« Malgré moi, j’ai lancé une tendance. Après Albertville, tout le monde a commencé à faire des spectacles un peu fous avec des couleurs, des choses folles, un peu absurdes… Je pense qu’on a eu un flot de couleurs, du mauvais goût »il a dit.

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Voici une des pièces exposées à Moulins.

© CNCS Moulins

L’exposition intitulée « Planète(s) Decouflé » présente plus de 100 costumes issus de quatre décennies de créations, dont ceux ludiques, graphiques et colorés créés pour le grand défilé de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 1992, vus par plus de deux milliards de spectateurs. .

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L’univers coloré de l’artiste est à l’honneur.

© FLORENT GIFFARD T33

Les costumes olympiques créés par Philippe Guillotel ouvrent et clôturent l’exposition de Moulins, face à la robe bulle blanche de la pièce culte « Shazam ! monté sur un podium circulaire mobile, à l’entrée, dans la pièce principale.

Ils occupent tout l’espace de la dernière salle, sous un ciel étoilé, dans un tableau vivant aux couleurs de la Savoie – rouge et blanc – conçu par le scénographe Marco Mencacci.

Les autres salles, qui portent toutes le nom d’une planète imaginaire – « planète ombre », « planète anatomique » ou encore « planète kaléidoscope » – dévoilent les mondes burlesques, fantastiques et singuliers du créateur de « Codex » (1986), son premier triomphe international.

« J’ai toujours aimé la mode, j’ai toujours aimé me transformer, me travestir, me déguiser. Depuis toute petite, j’ai le goût des costumes, des vêtements”, souligne le chorégraphe qui participe à l’élaboration des costumes de ses créations. Danse, « c’est un corps en mouvement donc la manière dont on va cacher, habiller, modifier ce corps, change totalement la lecture pour le spectateur »il a dit.

>Les costumes sont présentés à partir du 25 mai.
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Les costumes sont présentés à partir du 25 mai.

© CNCS Moulins

Que retient-il de la cérémonie d’Albertville ? “Les années entre 1980 et 2000, c’était une période bénie pour l’art en France (…) une période d’insouciance, très heureuse parce que j’avais l’impression d’ouvrir des portes et que ça faisait des heureux”. “Il n’y avait aucune pression, aucune attente, contrairement à aujourd’hui”, dit-il encore. Mais “c’était à une échelle qui m’échappait un peu.”

>L'exposition présente également des pièces plus sombres.
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L’exposition présente également des pièces plus sombres.

© CNCS Moulins

Installé dans une ancienne caserne militaire du XVIIIe siècle classée monument historique, le CNCS a attiré plus d’un million de visiteurs depuis son ouverture en 2006 dans l’Allier, et conserve une collection unique au monde de 10 000 costumes de théâtre et de danse. et l’opéra du milieu du XIXe siècle à nos jours.

 
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