un danger avéré pour le système cardiovasculaire

un danger avéré pour le système cardiovasculaire
un danger avéré pour le système cardiovasculaire

On sait que les consommateurs réguliers de drogues courent un plus grand risque d’événements cardiovasculaires aigus tels que l’infarctus du myocarde.

Le cannabis est connu pour augmenter le risque de caillots sanguins et de formation de plaques d’athérosclérose dans les artères, entraînant des problèmes cardiaques.

Quant à la cocaïne, elle provoque des spasmes des artères et des troubles du rythme cardiaque.

Mais il semble que la consommation régulière de médicaments soit également un facteur de risque important de récidive une fois la personne hospitalisée pour un événement cardiovasculaire, selon une publication du groupe « Urgences et réanimation de cardiologie » de la Société française de cardiologie.

Il a mené une étude sur une période de deux semaines, réalisant des mesures urinaires systématiques de patients admis dans 39 unités de soins intensifs de cardiologie (USIC) en .

Cela représente 1 900 patients hospitalisés pour des pathologies telles que l’infarctus du myocarde, l’insuffisance cardiaque aiguë, les troubles du rythme cardiaque, le dysfonctionnement du muscle cardiaque (myocardite), etc. Les patients, à l’exception de 41, ont accepté de se soumettre à ces analyses d’urine.

Près de 11 % des patients en soins intensifs cardiaques sont testés positifs aux médicaments

10,7 % des patients admis aux urgences cardiologiques avaient consommé des substances toxiques au cours du mois : 9 % de cannabis, 2 % de cocaïne, 2 % d’héroïne ou d’opioïdes, 0,7 % d’amphétamines et 0,6 % de MDMA. Un tiers a été testé positif à plusieurs médicaments.

La répartition par âge montre que 35 % des consommateurs avaient moins de 40 ans, 22 % avaient entre 40 et 49 ans et 12 % avaient plus de 50 ans. Tous les milieux sociaux sont concernés, et ces proportions se retrouvent globalement dans les différents centres hospitaliers partout en France.

Dans un premier temps, on leur a posé la question « avez-vous pris une drogue récréative » avant l’analyse d’urine. Seule une personne sur deux reconnaît en avoir consommé.

Une augmentation des événements cardiovasculaires chez les patients hospitalisés

Les cardiologues ont constaté que la consommation de substances toxiques est associée à un risque accru d’événements cardiovasculaires lors d’une hospitalisation, pouvant aller jusqu’au décès ou à un choc cardiogénique (le cœur n’est plus capable de pomper suffisamment de sang pour alimenter correctement l’organisme, avec une chute brutale de la tension artérielle). et un manque d’oxygène dans les organes vitaux).

De plus, les patients hospitalisés pour infarctus du myocarde présentaient un risque accru de troubles cardiaques ventriculaires ainsi que de mort subite, liés à leur consommation de médicaments.

Comme on pouvait s’y attendre, la consommation de drogues est donc associée à un pronostic moins favorable en matière de santé, notamment cardiovasculaire.

Après la sortie de l’hôpital, cet excès de risque persiste, même s’il est difficile à quantifier précisément en raison de la poursuite possible de la consommation de médicaments, du respect plus ou moins strict des médicaments, du type de suivi médical, etc.

 
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