Par
Estelle Maskowycz
Publié le
28 octobre 2024 à 16h17
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A l’occasion de la Journée mondiale de l’AVC, le mardi 29 octobre 2024, le CHU de Caen (Calvados) organise une journée d’information et de sensibilisation, de 10h à 16h dans le hall d’entrée.
Sensibiliser, informer, détecter
En Normandie en 2023, 9 343 cas d’accident vasculaire cérébral ont été recensés. Cette journée est l’occasion pour les professionnels de santé du CHU, l’équipe du Prado qui dépend de l’Assurance Maladie et l’association France AVC d’apporter conseilrépondre à des questions et même proposer projections d’hypertension artérielle.
Des conseils pour limiter et détecter les facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral seront également abordés lors de cette journée : tabac, diabète, cholestérol, sédentarité, etc.
Le défi est le temps
La survenue d’un accident vasculaire cérébral est brutale. Les symptômes arrivent sans qu’on puisse les anticiper et les professionnels n’ont que quelques heures pour intervenir.
Et pour cause, les deux traitements qui existent doivent être administré dans les six heures suivant l’apparition des premiers symptômes tels que : une déformation de la bouche, une faiblesse d’un côté du corps entraînant une impossibilité de bouger le membre, un trouble de la parole, notamment de l’articulation, etc.
Cédric Pichard est catégorique « la chose à faire, c’est d’appeler le 15 dès qu’il y a des symptômes évocateurs et de protéger la victime. Cela permet aux équipes formées à l’AVC d’orienter correctement le patient. Le temps étant limité, pas question de perdre du temps en risquant par exemple de se rendre dans un établissement de santé non équipé. »
Accident vasculaire cérébral et handicap invisible
Parmi les victimes d’accident vasculaire cérébral au CHU en 2023, 67 % sont revenus à leur domicile : « Ce qui est souvent méconnu, explique Cédric Pichard, ce sont les séquelles invisibles comme la fatigue, la dépression, les problèmes de comportement. Il est important de mettre en place un suivi après l’AVC pour accompagner au mieux les patients. Notamment dans leur retour au quotidien. »
Quant à la recherche, l’enjeu est de trouver un traitement sans effets secondaires qui peut être administré à tout le monde, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Mardi 29 octobre 2024, de 10h à 16h dans le hall d’entrée principal du CHU de Caen.
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