la chanteuse Leïla raconte son histoire [Vidéo] – .

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On a connu Leïla de Rennes pour sa voix à la croisée du folk, du jazz et de la soul, qu’elle déploie au sein de son groupe Leïla et les Koalas. La crise du Covid lui a donné l’envie d’un nouveau projet, “Brassens encore”, où l’on la retrouve sous les auspices de l’opéra de Rennes chantant une interprétation très personnelle du poète moustachu de Sète.

Et ça cartonne : Leïla enchaîne les dates en France, Belgique, Allemagne, Pologne… « Mon plus vieux souvenir par rapport aux chansons de Brassens, je dirais que c’est vraiment mon enfance, dans le salon de mes parents, en train de chanter sur les CD qui passent très fort dans la maison. »

Petit clin d’œil : Leïla avait déjà fait une reprise de Brassens il y a 15 ans, « Mourir pour des idées », en live pour Nouvelle Star, émission où elle a terminé deuxième.

A l’occasion du premier épisode de “À la Rennaise”, la nouvelle émission pop culture 100% rennaise, elle raconte que, pendant le confinement, elle avait envie de réécouter le grand Georges. « Je voulais reprendre ces chansons, mais d’une manière légèrement différente. Avec Paul, mon collègue et ami de toujours, nous nous sommes entourés d’un autre guitariste qui a écrit les arrangements musicaux de manière complètement différente. »

Super voyage aux Etats-Unis

Brassens? Une grande rupture avec son style plutôt d’inspiration américaine. « Il y a en moi des influences américaines très fortes car j’y ai passé pas mal de temps ; J’adore cette musique, le gospel… »

La chanteuse a voyagé quelques temps aux États-Unis pour s’imprégner de cette culture. « J’ai fait un grand voyage de Boston à Nashville, puis je suis retourné dans le sud-est des États-Unis, en Virginie occidentale, en Caroline du Nord, en Alabama… »

La langue anglaise est la langue qui me libère, qui libère mes émotions, ma parole, et qui me connecte au monde

Ça tombe bien, Leïla est à l’aise avec la langue anglaise, et ce depuis toute petite. « Quand je suis allé au Maroc, étant enfant, j’ai vu mes cousins ​​qui parlaient très bien anglais, qui vivaient à Amsterdam, et nous n’avions que cette langue en commun. Alors on a chanté les Spice Girls dans cette vieille maison familiale autour des moutons… Je crois que depuis, la langue anglaise est la langue qui me libère, qui libère mes émotions, mes mots, et qui me connecte au monde. »

Pour « Brassens encore », Leïla revient à la chanson française, avec une petite touche d’inspiration bretonne… « Je suis bretonne, je suis née à Rennes et j’écoute régulièrement de la musique bretonne. Je suis assez imprégné de cette culture tout en étant un peu éloigné de ce monde. Mais je garde de bons souvenirs de fest-noz, quand j’étais petite, avec ma maman. »

Une enfance à la campagne

Plutôt que de s’envoler de l’autre côté de l’Atlantique, Leïla est restée proche de ses racines armoricaines. « Je suis complètement amoureux de la Bretagne et de Rennes… En Bretagne, il y a quelque chose d’unique. Je pense que tous les Bretons se reconnaissent là-dedans. Une énergie, une proximité avec la mer et la nature… »

Pas étonnant qu’elle ait adoré l’exposition Champs Libres « Un Village », de la photographe Madeleine de Sinéty, réalisée dans les années 1970 à Poilley (35). « Ma mère vient d’un tout petit village… Ses grands-parents étaient agriculteurs, mon grand-père était coiffeur, ma grand-mère était servante du curé. Il y avait vraiment un lien très fort avec la vie d’un village breton et sa culture, ses traditions. »

La ruralité est une ressource pour cet artiste qui a grandi à Bourgbarré. « Je viens de la campagne et j’en suis fier. » En Bretagne comme au Maroc, « il y a des choses que la nature nous impose dans la vie à la campagne ou à la montagne. Ce temps nous est imposé et on arrête peut-être un peu de lutter contre le temps et de toujours courir après… En fait, c’est une vie qui est liée au rythme de la terre, au rythme de la mer quand on est au bord de la mer, au rythme des montagnes. Et c’est universel. »

 
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