«Le médecin lui a donné deux Doliprane communs alors qu’il était mourant»

«Le médecin lui a donné deux Doliprane communs alors qu’il était mourant»
«Le médecin lui a donné deux Doliprane communs alors qu’il était mourant»

L’Agence Régionale de Santé mène depuis le début de l’année une campagne de prévention concernant la leptospirose. Un médecin de Saint-Louis n’en avait apparemment pas entendu parler, c’est en tout cas ce que dénoncent deux sœurs de la commune.

Le 8 mai, leur papa est décédé des suites de cette maladie, en quelques jours, alors qu’il était auparavant en excellente santé.

« Il ne se sentait pas bien depuis quelques jours. Fièvre, douleurs musculaires. N’ayant pas l’habitude de le voir rester au lit, ma mère a réussi à le convaincre d’aller voir un médecin le samedi 27 avril. dit Anne une de ses filles.

« Ce jour-là, un médecin remplaçant était présent au cabinet. Après lui avoir expliqué ses symptômes, mon père est reparti avec une ordonnance qui prescrivait : « un bain de bouche et du paracétamol » ainsi qu’une prise de tension artérielle. glycémie.”

Le bain de bouche n’y fera rien, le lendemain, la santé du papa se dégrade. Après un examen effectué auprès d’un autre médecin, le verdict était tombé : il s’agissait d’une leptospirose.

« À ce moment précis, mon père commence à jaunir. Il essaie de sortir du lit, mais n’y parvient pas » témoigne Anne.

“Nous arrivons enfin (à l’hôpital), et là il est immédiatement admis aux secours, aux urgences vitales, puis aux soins intensifs, toujours conscient.”

Enfin soigné pour le bon mal, l’homme de 62 ans reprend peu à peu des couleurs.

« Les jours passent, les résultats s’améliorent petit à petit, jusqu’au mardi suivant, 8 jours après son entrée en réanimation, où il commence à avoir des difficultés à respirer, développe de la fièvre et se met à tousser en crachant du sang. “

Tout espoir de survie s’effondre, en quelques heures seulement le père d’Anne et Marie s’en va peu à peu.

« Nous allons à son chevet. Sa tension artérielle commence à baisser lentement, tout comme son rythme cardiaque, puis tout s’accélère : à chaque seconde qui passe, tous les chiffres baissent de plus en plus vite. Les battements de son cœur s’arrêtent, l’infirmière éteint la machine tout en nous présentant « mes condoléances ». Il était 6h53, le 8 mai 2024, le soleil venait de se lever.

Quelques jours après le décès de leur père, Anne et Marie, ses deux filles, sont en colère contre le médecin qui n’a pas réussi à poser le diagnostic.

« Ce jour-là, à 35 ans, je n’avais plus de papa. A cause de la leptospirose, mais surtout à cause d’un médecin généraliste qui n’a pas su poser les bonnes questions et poser le bon diagnostic, car pris en charge plus tôt, les choses auraient pu être différentes.


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